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PVT - Church of no magic

 

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En ce moment ce n’est pas la grande forme au niveau de ce blog vous l’aurez vous aussi remarqué, on pourrait presque dire que j’ai perdu la foi, en raison du peu d’albums intéressants entendus ces derniers temps.

Vous ne trouverez rien donc sur le dernier Helmet (les années 90 sont bien terminées), ni sur Indian Jewelry ni sur Junip ou encore Yann Tiersen.

Trop de ceci, pas assez de cela, mais pas de quoi faire un tout cohérent que l’on appelle communément un album et donc pas de quoi écrire quelques lignes roboratives pour lecteurs égarés et affamés.

Bon je dois quand même avouer que le « Church of no magic » de PVT m’a quand même accroché et que je l'ai écouté une bonne dizaine de fois depuis un mois, ce qui en général est plutôt une bonne chose.

PVT essaie de trouver une formule magique, comme des milliers de musiciens avant, pour ainsi attirer les masses à la porte de son église, à ses offices.

Il ne s’agit pas ici de s’accorder différemment, de porter des bermudas en slappant une basse, de ralentir ou d’accélérer le rythme, de devenir incroyablement technique (et chiant), de faire de la musique instrumentale avec des xylophones (non je ne pense à personne) ou de tuer un des membres du groupe et de manger des bouts de sa cervelle.

Leur truc à PVT c’est de créer une espèce de new-wave moderne, c'est-à-dire comme au tournant des années 70, de jouer une musique avec option tout synthé qui essaie d’imaginer, de créer un futur, loin des canons habituels.

N’imaginez pas un album qui sentirait le revival 80’s à des kilomètres, Hurts la déjà fait pour vous cette année, mais plutôt des titres mélangeant mélodies, travail sur les voix et expérimentations sonores qui déstabilisent l’auditeur dans un premier temps pour mieux ensuite le faire adhérer à ses croyances personnelles et très contemporaines.

Je ne vous donnerai pas de groupes s’approchant de ce qu’à fait PVT sur cet album tant les comparaisons me semblent difficiles à faire et être réductrices ici, mais sur la tonne d’albums écoutés cette année je veux bien devenir un des apôtres de ce groupe et répandre la bonne nouvelle, libre à vous ensuite de croire à cette parole.

Ailleurs : chronique pas trop pour chez Chroniques Electroniques et chronique emballée chez C'est entendu

Lien Spotify

Commentaires

  • Déception également de mon côté pour le Helmet (malgré ses qualités impossible de le faire revenir dans le XXIème) et répulsion totale face au PVT (j'en pense grosso-modo la même chose que Ed Loxapaq).

    ++

  • "en raison du peu d’albums intéressants entendus ces derniers temps"
    ... tu m'étonnes, dans le meilleur des cas on a de bons albums mais loin d'être transcendants

  • Si tu ne sais pas quoi écouter, jète une oreille sur Grinderman, le groupe actuel de Nick Cave : http://open.spotify.com/artist/0IpDaO9A1OW1h0YChKzVaX
    2 albums, excellents.

    Message perso à Nick Cave : arrête de piquer des frites dans l'assiette de ma copine, ça m'énerve... C'est que je suis un peu jaloux, prends plutôt dans mon assiette. ;)))

  • Ah ça fait envie : de la new wave comme elle pouvait se "préparer" fin 70s, ça m'intéresse, faut dire que je ne suis pas trop fana de la new wave purement 80s... Je préfère me coller le "154" de Wire, par exemple.

    Au fait, Dragib, la foi on peut la perdre, mais on peut aussi la retrouver ;)
    Dans ces cas-là, c'est toujours possible de se remettre le nez dans ses "vieilleries", non ?

  • > Fez : écouter Nick cave n'a jamais fait partie de mes envies, ça ne m'interesse pas, c'est peut être la moustache qui fait ça
    mais bon avec Spotify c'est tellement facile que je vais tenter
    > Dahu : tu risques d'être déçu on est pas vraiment dans le trip tout guitare de Wire, mais peut être verra tu quand même la lumière ........

  • La couv' de NOISE MAG, c'était bien suffisant pour attiser ma curiosité envers PVT... malheureusement, je ne suis pas ultra friand de ces claviers dégoulinants... ainsi, je l'ai écouté à peine une fois... et j'ignore qu'il y aura d'autres essais... :-/

    SysT

  • "le trip tout guitare de Wire"
    Hé, je t'ai pas cité "154" pour rien : c'est tout de même un disque farci de synthés, qui prépare le terrain pour tout ce qui va suivre dans le genre^^

    Sinon, j'ai écouté l'album. Ce qui me gêne, c'est le chant, trop grandiloquent et affecté ("Window" m'est insupportable... par contre, il fait pas trop mal son Alan Vega au début du morceau-titre). Mais je suis complètement sidéré par les sons de synthé, c'est étrangement tendu (la batterie très en avant soutient tout), il y a une sorte de violence latente tout du long. Il me faudrait l'option "on vire le chanteur", et ce serait vraiment l'extase (je me suis ramassé une belle baffe avec "Crimson Swan" entre autres).
    En fait, pour moi c'est une sorte d'antidote au disque des These New Puritans (je sais que tu l'as apprécié, mais moi, pas du tout...) : on entend bien que les mecs ont bossé, qu'ils ont vraiment cherché leur son pour aboutir à ces espèces d'ovnis synthétiques.
    Je sais que le groupe s'appelait Pivot auparavant... et qu'il n'y avait pas de chanteur ;) Tu sais s'ils ont pondu des albums instrumentaux de ce niveau ? Parce que si c'est oui, je fonce...

  • Syst : tu ignores "s'il" y aura d'autres essais plutot non ?
    > Dahu : pour Wire je me referais aux premiers albums "ping flag" et "chair missing" d'où ma confusion j'ai cru qu'ensuite c'était pareil

    oui avant sans chant mais pas écouté justement c'est la présence d'une voix qui m'a attiré j'ai toujours peur des albums instrumentaux qui ne tiennent svt pas la route sur la ;longueur
    et oui pour "crimson swan" LE titre de l'album
    lien Spotify du précédent

    http://open.spotify.com/album/5sXVrFoNBVUrdR0lbpkbl0

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