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Ce titre de Dredg est de toute évidence un plaisir coupable.
Vous savez le genre de morceau que tout le monde autour de vous déteste, le genre de morceau qui n’attire que des regards désapprobateurs et des phrases ressemblant à « mais comment tu peux aimer ça » pour bien vous rappeler aussi que vous vous targuez souvent d’écouter tel ou tel artiste obscur et cela depuis vos plus jeunes années, avec parfois une pointe de dédain et que là vous êtes en contradiction totales avec votre personnage.
Bref ce « I don’t know » est une plaie béante dans votre crédibilité musicale.
Mais soyons clair les vrais ayatollahs du rock, ceux qui s’endorment le soir uniquement en ayant relus 10 pages des écrits de Nick Cohn ou de Lester Bangs tout en écoutant uniquement « Metal machine Music » ne sont pas légions
Tout le monde cache son petit titre d’Iron maiden, de Lady Gaga ou de Dire Straits (pour les plus pervers) secrètement caché dans les plis de sa cape de bloggeur ou d’amateur de musique incorruptible.
Mon truc actuel c’est donc ce titre de Dredg, dont je ne connais rien par ailleurs et dont je ne veux rien connaître parce que je vais être fatalement déçu.
Ca sent bon la pop américaine des années 90 genre Bush ou Brad, ce type de groupes qui nous est parvenu via MTV mais qui n’a jamais fait souche ici.
Un habile mélange de lyrisme un peu adolescent, un peu vain pendant le refrain, sur fond de guitares légèrement nostalgiques, le tout sur un lit de basses et d’arrangements électroniques.
Bref ça ne mêne à rien mais seul importe le plaisir que l’on en retire non ?
Coincées entre une chronique de dooooooooooooooooooom ralenti, un truc de krautrock psychédélique italien et un album de drone ambient sorti à 10 exemplaires sur une K7 position Chrome avec un packaging plié à la main par le CAT du coin (je caricature mais ces 3 styles semblent être devenus brusquement les 3 mamelles de la musique mondiale indé-undergroundo pas trop connue) j’avise quelques lignes à propos des Morning Benders dans l’avant dernier numéro de Noise.
Quelques lignes qui parlent de pop, de chansons non hurlées par un chanteur tatoué du sol au plafond, de mélodies et pas de technique, bref un îlot perdu au milieu de mon magazine préféré de musiques transversales et parallèles (et parfois chiantes).
Quelques écoutes plus tard (oui déjà je l’ai écouté plus de 5 fois cet album ce qui est bon signe, il n’a pas rapidement rejoint les oubliettes numériques de mon pécé souvent fort remplies) je suis tombé sous le charme des Morning Benders et de leur deuxième LP « Big echo », sortit il y a bien une dizaine de mois, soit une éternité folle à l'échelle bloguesque (mais chroniquer des albums 3 mois avant leur sortie m’a toujours paru d’une bêtise totale, sans aucun recul, juste pour faire genre).
Pour faire rapide et clair cet album m'évoque successivement la pop 60’s côte ouest (pas la série) pour l’accent mis sur les harmonies vocales à base de "ouah" qui peuvent en irriter certains, Menomena pour la volonté de ne pas faire rugir les guitares à tout prix comme un cache misère, Calexico pour les ambiances ensoleillées à base de piano, de cordes et de balais frottés sur une batterie et Mark Linkous pour le timbre de voix.
Bref une certaine idée de la pop vintage qui puise ses racines dans le passé et qui n’hésite pas à choisir des structures audacieuses (modernes ?) pour arriver à ses fins, captiver l'auditeur, et ne pas reproduire un schéma habituel et trop souvent routinier.
Sur une idée de Fez vous allez devoir reconnaître 10 groupes à travers 10 logos.
C'est quand même assez facile (sauf la 3).
Pour le bonus vous allez devoir trouver un groupe de black metal death metal, type musical grand pourvoyeur de trucs illisibles s'il en est, là ça vaudra 10 points vu le machin (edit du lendemain : vachement clairvoyant le gars déjà 7 réponses et que des perfect y compris le bonus soit disant "illisible)
Vous avez jusqu'au lundi 28 février minuit à l'adresse habituelle ou par message privé sur Facebook.
Naked City et Calexico vous ont posé le plus de problèmes, quant à identifier Yamatsuka Eye (chanteur des Boredomset hurleur chez Naked City) seul le Doc a tiré son épingle du jeu, mais c'était difficile je vous l'accorde.
Je vous conseille la vision du clip de Alphaville qui n'a pas du tout vieilli, Naked City avec 2 clips dans la retenue (le titre à trouver est le premier) quant au titre de Calexico si vous ne le connaissez pas c'est une merveille.
Des changements en tête.
Ronnie toujours en tête mais Benoit et Blake prennent le pouvoir en 2 et 3 ème position profitant des absences ou faiblesses de Cool B et de Pénélope.
Dans le bas du classement seuls Guic et le Doc jouent encore (merci) les autres peuvent encore se réveiller.
Quelques jours de répit puis ce seront vos yeux qui seront sollicités.