J'ai une grande passion pour les films de zombies.
C'est pas nouveau, j'ai déjà parlé de "28 semaines plus tard" et des résonances que les films de zombies provoquent.
J'ai acheté une PS pour jouer à Resident 1 et je me suis enfilé les autres après, j'ai adoré "Resident Evil 2" en film (non je déconne pour le 2 c'est juste un des plus grands nanars de l'histoire de l'humanité), je fais moi même très bien le zombie dans mon couloir (c'est plus réaliste dans un couloir je trouve) etc etc
Donc en farfouillant dans une librairie il y a quelques semaines je suis tombé sur "Walking Dead", soit l'histoire d'un flic, Rick, qui se réveille d'un coma (tiens comme dans "28 jours plus tard" ou "Resident evil 1") et qui découvre que les Etats Unis sont devenus mystérieusement un gigantesque terrain de chasse pour des créatures affamées qui traquent les derniers humains qui tentent de survivre.
Tome après tome (4 pour le moment le 5 sort en juin) on va donc suivre Rick qui va rencontrer un groupe de survivants, en prendre la tête, se frayer une route à travers des hordes de morts vivants et trouver refuge dans différents lieux qui semblent (provisoirement) sûrs, mais où les habitants en place ne voient pas d'un très bon oeil l'arrivée de ce groupe.
Ce qui est intéressant ici ce n'est pas une suite indigeste de bastons de zombies, mais plutôt comment les membres du groupe de départ vont arriver à vivre ensemble, leurs évolutions individuelles, leurs dérapages, bref les moyens qu'ils vont mettre en oeuvre pour remettre sur pieds un semblant de micro-société.
En privilégiant cet aspect des choses, la progression lente de l'intrigue, la bande dessinée permet de développer cet aspect des choses qui manque cruellement aux films de ce genre (l'action est plus cinématographique et le temps est compté)
Ici le parti pris des auteurs semblent être de vouloir ménager leur monture et de pouvoir ainsi se permettre toutes les combinaisons, tous les rebondissements sur le long terme.
Quand il n'y a plus de règles sociales il est alors facile d'en inventer de nouvelles, l'espace devient alors sans limite.
4 tomes parus chez Delcourt, 135 pages, 12 euros 20 le volume
PS : puisque SR en parle régalez vous donc de "Zombie Strippers" assurement votre prochain spectacle ...