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doom ralenti

  • Morning Benders - Big echo

    Coincées entre une chronique de dooooooooooooooooooom ralenti, un truc de krautrock psychédélique italien et un album de drone ambient sorti à 10 exemplaires sur une K7 position Chrome avec un packaging plié à la main par le CAT du coin (je caricature mais ces 3 styles semblent être devenus brusquement les 3 mamelles de la musique mondiale indé-undergroundo pas trop connue) j’avise quelques lignes à propos des Morning Benders dans l’avant dernier numéro de Noise.

     

    Quelques lignes qui parlent de pop, de chansons non hurlées par un chanteur tatoué du sol au plafond, de mélodies et pas de technique, bref un îlot perdu au milieu de mon magazine préféré de musiques transversales et parallèles (et parfois chiantes).

     

    Quelques écoutes plus tard (oui déjà je l’ai écouté plus de 5 fois cet album ce qui est bon signe, il n’a pas rapidement rejoint les oubliettes numériques de mon pécé souvent fort remplies) je suis tombé sous le charme des Morning Benders et de leur deuxième LP « Big echo », sortit il y a bien une dizaine de mois, soit une éternité folle à l'échelle bloguesque (mais chroniquer des albums 3 mois avant leur sortie m’a toujours paru d’une bêtise totale, sans aucun recul, juste pour faire genre).

     

    Pour faire rapide et clair cet album m'évoque successivement la pop 60’s côte ouest (pas la série) pour l’accent mis sur les harmonies vocales à base de "ouah" qui peuvent en irriter certains, Menomena pour la volonté de ne pas faire rugir les guitares à tout prix comme un cache misère, Calexico pour les ambiances ensoleillées à base de piano, de cordes et de balais frottés sur une batterie et Mark Linkous pour le timbre de voix.

     

    Bref une certaine idée de la pop vintage qui puise ses racines dans le passé et qui n’hésite pas à choisir des structures audacieuses (modernes ?) pour arriver à ses fins, captiver l'auditeur, et ne pas reproduire un schéma habituel et trop souvent routinier.

     

     

    Chronique de Words And Sounds.

     

     

    Des images (un live très hippie en studio et une vidéo officielle futile) et un lien SPOTIFY  pour les plus curieux.