Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

maousse costaud

  • Pas un jour 100 toi

    b406e7d312385f95269729a79dfd9d1f.jpg

    Depuis que tu es enfin là

    Pas un jour nous ne le passons sans toi

    Ton image de partout est reproduite

    On te voit perpétuellement en fuite

    En avant pour donner l’impression de mouvement

    Que tout dans le pays va changer vraiment et rapidement

    Tu transpires avec tes gardes du corps en courant

    Comme une métaphore du pays que tu voudrais au travail, dégoulinant

    Tu passes tes journées à organiser de bruyantes réunions

    Sur la délinquance, les handicapés, la réforme des institutions

    Tu vas aux enterrements des petits et des grands

    Tu passeras chez moi faire le ménage quand tu auras un moment

    Tu pars en vacances avec tes amis riches à millions

    N’ayant aucun complexe face à cette situation

    Et si tu ne peux agir et te montrer

    Tu as toujours ton épouse que tu peux envoyer

    Je ne sais pas si, ambitieux que tu es, tu veux te montrer de partout

    Ou si ce sont les journaux qui te traque de NY au Poitou

    Pour souligner ton ego surdimensionné et tes faux pas

    Ou parce que bon client, tu fais vendre et que tu peux remplacer en une, Zidane ou Noah

    Nous sommes quand même tous inquiets pour ta pitite santé

    2 ou 3 quinquennats ça fait quand même à tenir de 10 à 15 années

    A parler, à se déplacer, à gesticuler, à bouger, à crier, à menacer, à être énervé, à faire semblant de se reposer, à observer, à transpirer, à passer à la télé, à rentrer au Val de Grâce par l’entrée B, à voir la France ne pas avoir envie le matin de se lever, à de l’air brasser, à la France aimer, à partir en vacances chez Bolloré, à voir les socialistes se déchirer et agoniser, à écouter impassible Johnny en meeting sur les mots trébucher puis chanter, à voir tes ministres usés se succéder, à faire le confident désabusé, à nous faire des couleuvres avaler, à déclamer des discours enflammés ………………….. et surtout à te supporter.

     Piaf du 24 août : premier échec en plus d'un an, aucun comm', tombé à plat au fond d'une piscine vide mon post