Depuis que tu es enfin là
Pas un jour nous ne le passons sans toi
Ton image de partout est reproduite
On te voit perpétuellement en fuite
En avant pour donner l’impression de mouvement
Que tout dans le pays va changer vraiment et rapidement
Tu transpires avec tes gardes du corps en courant
Comme une métaphore du pays que tu voudrais au travail, dégoulinant
Tu passes tes journées à organiser de bruyantes réunions
Sur la délinquance, les handicapés, la réforme des institutions
Tu vas aux enterrements des petits et des grands
Tu passeras chez moi faire le ménage quand tu auras un moment
Tu pars en vacances avec tes amis riches à millions
N’ayant aucun complexe face à cette situation
Et si tu ne peux agir et te montrer
Tu as toujours ton épouse que tu peux envoyer
Je ne sais pas si, ambitieux que tu es, tu veux te montrer de partout
Ou si ce sont les journaux qui te traque de NY au Poitou
Pour souligner ton ego surdimensionné et tes faux pas
Ou parce que bon client, tu fais vendre et que tu peux remplacer en une, Zidane ou Noah
Nous sommes quand même tous inquiets pour ta pitite santé
2 ou 3 quinquennats ça fait quand même à tenir de 10 à 15 années
A parler, à se déplacer, à gesticuler, à bouger, à crier, à menacer, à être énervé, à faire semblant de se reposer, à observer, à transpirer, à passer à la télé, à rentrer au Val de Grâce par l’entrée B, à voir la France ne pas avoir envie le matin de se lever, à de l’air brasser, à la France aimer, à partir en vacances chez Bolloré, à voir les socialistes se déchirer et agoniser, à écouter impassible Johnny en meeting sur les mots trébucher puis chanter, à voir tes ministres usés se succéder, à faire le confident désabusé, à nous faire des couleuvres avaler, à déclamer des discours enflammés ………………….. et surtout à te supporter.
Piaf du 24 août : premier échec en plus d'un an, aucun comm', tombé à plat au fond d'une piscine vide mon post