Bon dés le premier titre on se dit que ce groupe n’a pas l’air tout net.
Comme amuse gueule il nous balance une espèce de longue plainte sur fond de guitares crissantes du plus bel effet.
Ensuite on se retrouve avec un morceau qui m’évoque Queens Of The Stone Age, mais un QOTSA dont Josh Hommes et sa belle gueule seraient partis, avec que des petits Nick Olivieri hurlant comme des possédés qui seraient restés.
Et par la suite c’est un peu toujours comme ça le bazar à base de hurlements ou de chants maladifs, du saxophone, une filiation très Jean Pierre Melvins ("Golden fame), du banjo, des incantations post punks, du métal qui a coulé à côté, des dérives ambient dont une avec un featuring de Eugéne "Oxbow" Robinson (que perso je trouve sans intérêt).
On ne sait pas trop au final dans quelle cour joue Ultraphallus mais se dit juste que la maladie mentale et la prise de médicaments doivent être leur quotidien.
On se dit aussi surtout que l'on à faire là à un album assez original, qui ne rentre pas dans les cases habituelles du métal moderne doom-drone-sludge et je ne sais quoi encore et que pour cela il méritait bien quelques considérations.
2 vidéos pour vous montrer justement les 2 facettes du groupe