(Vitrail flou de la Sagrada Familia, classe non ??)
Ce qui est nul dans les départs en vacances c'est qu'on doit se lever plus tôt que le reste de l'année quand on travaille, tout ça pour éviter le flot de ces cons de vacanciers qui prennent la route le même jour que vous et votre pitite famille adorée.
Donc paf levé à 6heures dans un état proche de l'Ohio (si seulement, on était juste à Pont de l'Isère dans la Drôme mais bon...)
Bon 12 heures de route c'est le tarif pour aller dans les Landes en bagnole, avec peu de monde au final, mais avec une bonne pluie bien violente qui bouche un peu la vue et rend tout le monde gris, tout ça rythmé par mon pote Josh Homme, mon pote Trent Reznor et "mon papa ne veut pas que je danse, que je danse, mon papa ne veut pas que je danse la polka" (là avec lui on est moins potes).
Bon les Landes si vous connaissez pas c'est plein de sable, de partout, tout le temps, au bord de la mer et dans les terres (enfin le sable), c'est des plages immenses, pas trop de monde, dpar d'urbanisme débile Palavas like, des vagues dans la tronche, des baïnes, une température de l'eau qui vous revigore bien, un village de vacances avec pleins de gens à qui ont a jamais rien dit (sauf "bonjour") et qui ne nous ont jamais adressé la parole (sauf pour s'extasier devant mon fils), on doit pas être très friendly avec ma mie.
Donc nous pûmes faire des siestes (enfin j'ai pu) à perte de vue, jouer au jeu de monsieur Kawasaki de l'entrainement cérébral pour mon cerveau délabré de 74 ans, faire des Sudokus (ma nouvelle passion d'il y a 15 jours, vite remplacée par mon PC adoré), torcher les 1200 pages de "la Compagnie" de Littel par exemple.
Ah oui j'oubliais la Torchade les Fêtes de Bayonne.
Dans cette ville chaque année des fêtes sur 5 jours s'y déroulent, tout de suite on voit Félicien, les Bandas, la bonne humeur, le rouge et blanc.
Que nenni.
Quand nous y passâmes 2 jours avec le début des hostilités, les agents municipaux entouraient tous les ronds points fleuris de la ville de grillages métalliques supers hauts. Je me suis demandé pourquoi.
J'ai vite compris en trouvant de partout des petits flyers qui donnent aux participants un plan de la ville, les lieux des parkings et des principaux lieux de la fête, mais qui rappelle aussi que "le viol est puni de 15 ans de prison" (ah bon c'est pas bien !!??), que les filles doivent "préférer une tenue adaptée" (en gros faut oublier les jupes et les talons sous peine de passer pour une salope), qui conseille de "rester en groupe, de ne pas s'isoler" (sous peine de quoi, d'être attaqué par des hordes de débiles avinés de bière ??), de "surveiller son verre", que la conduite en état d'ivresse amène des accidents et donc des retraits de permis et de la prison (j'avais jamais fait le lien tiens) et enfin qu'il ne faut pas mélanger alcool et stupéfiants (ce qui sous entend que les 2 séparés c'est sans danger ?).
No comment donc.
Direction l'Espagne où il fait chaud, où il n'y a personne sur les autoroutes ni d'ailleurs autour.
C'est vide l'Espagne en fait, il faudrait leur dire que Franco est mort depuis 30 ans et qu'ils peuvent revenir chez eux, c'est tranquille maintenant.
Enfin nous on allait pas en Espagne on allait à Barcelone en Catalogne, rien à voir.
Les régions étant dotés de larges pouvoirs tout est écrit en Castillan et en Catalan et les locaux ne parle quasi que cette langue. D'ailleurs il semblerait que les cours à l'école soient dispensés en Catalan très majoritairement, le Castillan étant au final une langue quasi morte, parlée que par des centaines de millions de personnes à travers le monde, alors qu'en Catalogne ils doivent être 6 millions (sans compter Pascal Comelade)
Gaudi est une grosse feignasse, son projet pharaonique de la Sagrada Familia est bien sûr toujours en chantier (pour les siècles des siècles, amen), la ville parait sympa, avec un grand centre ville ancien piéton, le temps nous a manqué pour en voir plus, dommage.
Retour au bercail avec passage obligé à la Jonquera pour le Ricard et les clopes, avec tous ces cons de vacanciers qui étaient toujours là sur notre chemin, la France elle est pleine (je vais terminer sur cette sentence bien cryptique tiens).