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Le livre du caca

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Comment bien relancer un blog et ses statistiques flagada au sortir du mois d'août  et de sa torpeur indicible ?

Un bon sujet s'impose rapidement dans mon esprit délabré : parlons de caca.

Et quand je parle de caca je pourrais aussi dire "fécès" ou "excréments" ou "merde" ou encore "déféquer" ou encore "latrines" hein (ça c'est pour mes stats), ne soyons pas mesquin.

Pourquoi ce sujet me direz vous ?

Tout simplement à cause d'un drôle de livre trouvé, ô surprise, dans la section "enfants" de ma proche médiathèque, intitulé tout simplement : "Le livre du caca".

Le titre m'a évidement beaucoup fait rigoler, surtout à cet endroit, ma fille pas en reste a aussi ricané, je l'ai donc emprunté.

"The natural of the unmentionable" (plus soft sont les anglo-saxons) nous explique donc le pourquoi du comment du caca des animaux, des grands et des petits.

C'est très instructif, écrit dans un style décontracté, marrant à lire, illustré pas des dessins assez moches, mais dans l'esprit potache du bouquin.

Je sens que vous souhaitez vous aussi en savoir plus.

Pas chien, le Dragibus pour ses lecteurs et trices qui n'ont pas l'excuse d'avoir des enfants ou qui sont coprophages, voici quelques passages notables du livre.

Après une intro sur l'utilité de rejeter, pour tous les êtres vivants des excréments, vient la grande interrogation du pourquoi du caca dur ou du caca mou.

Tout est histoire d'absorption d'eau. Par exemple le mouton ne boit quasiment pas ses crottes sont donc séches et petites, la vache elle, qui adore boire, fait donc une grosse soupe épaisse.

Après on évoque le lapin qui, ne trouvant pas suffisamment d'éléments nutritifs dans l'herbe fraîche, à résolu la question en mangeant une fois ses petits crottes toutes chaudes. Comme c'est un guedin de premier ordre il fait caca même dans son terrier, par contre les boulettes finales qui ne seront pas mangées à nouveau, pas fou, il les fait dehors (Don't shit where you eat).

On apprend ensuite que l'odeur du caca étant un signe de vie, certains animaux déploient alors des trésors d'efforts pour s'en débarrasser et ainsi ne pas signifier aux prédateurs qu'ils sont là, vivants, possibles futurs repas. S'en débarrasser signifie soit manger ses crottes soit les recueillir pour aller les déposer plus loin.

Il sert aussi de boussole aux hippopotames qui en allant se baigner dans la journée déposent de petites commissions le long de leur chemin Celles ci, le soir et l'obscurité venus, les guideront au retour de la rivière vers leur maison.

L'auteur nous explique ensuite que nous n'avons pas le monopole des WC. Les loutres ou autres blaireaux se servent aussi de latrines, à l'écart du groupe, pour déféquer.

Ces lieux servent bien sûr à délimiter leur territoire mais servent aussi à échanger indirectement des informations sur les différents membres du groupe (âge, sexe, période de chaleur....).

Une grande question subsiste cependant : que devient tout ce caca, comment n'avons nous pas déjà été ensevelis depuis le temps ?

Pleins d'animaux ou d'insectes se sont tout simplement faits une spécialité de le manger ou de l'utiliser.

Ainsi les milles pattes en font de petites briques pour construire leurs  nids où déposer leurs oeufs, les termites elles machouillent du bois, l'avale, celui ci une fois "évacué" sous forme de bouts non digérés, permet de faire pousser des champignons qui ensuite font manger toute la colonie.

Mais le professionnel du caca reste le bousier.

Il y en a 7000 espèces à travers le monde. Une fois du caca repéré, ces petits animaux le mange sur place, l'enterre où l'emmene plus loin et pondent leurs oeufs dessus. Mais chaque espèce à sa préférence. Ainsi les bousiers locaux en Australie ne mangent que les crottes de kangourou et autres wallabies. Quand les vaches furent introduites dans le pays, les bousiers locaux ne mangeaient pas cette nouvelle variété de nourriture, les mouches commencèrent alors à proliférer tant et plus. On introduisit donc des bousiers d'autres pays et le paysage australien retrouva sa plénitude tout simplement.

Allez une dernière chose. Ne trouvez vous pas bizarre que le gui ne pousse que dans les arbres ?

A votre avis pourquoi ??

Commentaires

  • Tu pousses un peu, là. ;-)

  • À lire aussi : "De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête"

  • > Cool B : et encore là je n'ai mis que les meilleures "feuilles" du livre
    > Ada : on pourrait ouvrir une librairie scatophile tiens

  • En tout cas, c'est un billet idéal pour se remettre en "selles"...

  • Excellente la technique de l'hippopotame, pour les ceusses qui vont sortir demain soir et qui, ils le savent déjà, vont tellement se charger qu'ils ne retrouveront pas leur route. Deux, trois cacas habilement déposés et leur route de retour sera toute tracée. Bon évidemment ça ne résout pas le problème de la clé dans la serrure, quand on est bourré à cinq heures du matin.

    Autrement, disons que le gui n'aime pas le caca sans doute.

  • La présence du gui dans les arbres est due à sa nature semi-parasitaire (sans arbre-hôte, ça pousse pas) et au mode de dissémination des graines par les fientes de certains passériformes (le caca de p'tits zoiseaux).

    Très joli billet (même s'il ne sent pas très bon). Bizarrement, depuis que j'en ai fini la lecture, je me passe "Cuckoo for caca" en boucle... ('cause shit lives forever !)

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Perversion

  • > TCS : on pourrait essayer de faire une clé en caca non ???

    > Franck : c'est le petit Franck qui décroche une fois de plus le pompom !! et oui les graines du gui absorbées sont très collantes, elles poussent donc les oiseaux à se frotter les fesses contre les branches pour décoller ces collantes graines, qui bien sur restent dans l'arbre et font de nouvelles branches de gui

    > Choz : dommage il n'est pas fait état de pas perversion préférée j'ai nommé la nécrodendrophilie soit l'attirance sexuelle pour les arbres morts, si si

  • ca vaut pas la pochette de "Back to the shit" de Millie Jackson (ou comment a partir de caca j'arrive a faire de la promo pour mon blog...)

    ouais bah moi aussi j'avais la soluce pour le gui! Mais comme toujours, le doc se reveille une fois que la guerre est terminee ^^'

  • A propos de caca, et pour recentrer le débat sur des musiques biens, je rappelle à votre bon souvenir le livret de l'album Dirty de Sonic Youth.

  • > Cool B oui et ?? je dois avoir la version censurée car pas de caca dans ces pages
    juste une peau d'ado mal soignée


    > Doc : merveilleuses pochettes celle de Millie" trône "en tête, c'est la plus belle (la pochette parce que Millie ....)

  • Super comme ce sujet.
    Je connais aussi La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête".
    Je pense que c'est mieux comme livre.

  • Ah oui. Je m'ai gouré. C'est pas dans le livret, c'est une image qu'on voit au fond du boîtier quand on enlève le cd... On a la même version ?

  • > Cool B : aucune trace dans mon Dirty, il est propre
    comment est le tien ?

    > Ermavitch : je vais me mettre en "chasse" de cette petite taupe tiens

  • Ben, dans mon cd, il y a juste un monsieur et une madame qui font caca sur des peluches. La routine, quoi.

  • j'ai pas ça moi, ça donnerait au moins de l'intérêt à cet album point terrible

  • Merdalors pas de traces de gens qui font caca dans le vinyle ni dans la réédition.

  • Je commence à croire que mon exemplaire vaut cher...

  • des photos tu aurais pour étayer tes dires ?

    j'ai lu que c t Bob Flanagan qui faisait ses besoins sur les peluches

    je vous conseille la vision de "Sick" un film sur sa vie il fait de très belles choses avec son zizi, un clou et un marteau (et du sang mais après s'être cloué le sisi avec le clou à l'aide du marteau)

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