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Rideau

Tout est terminé.

L’Allemagne et le ballon rond ne sont  plus le centre de notre monde.

Tout le monde est rentré au vestiaire (Zidane en premier pour être sur d’avoir de l’eau chaude).

Une angoisse étreint alors certains.

Que va t-il se passer maintenant ?

Que vont-ils faire de leurs journées, de leurs soirées ?

Certains vont revoir sans fin les matches dès que le DVD « l’Epopée des Bleus » (ou un truc dans ce genre) va sortir ou se servir sans fin du vieux magnétoscope, sortis pour l’occasion, ainsi que des VHS hors d’âge et poussiéreuse (le dit scope va ensuite trôner dans le salon pendant des semaines, mais on ne le rangera pas de peur de briser le charme).

D’autres iront klaxonner encore une fois dans les rues histoire de prolonger l’écho de l’histoire.

Enfin on pourra toujours relire les pages, déjà bien fatiguées, de vieux numéros de l’Equipe ou surfer sur les forums de supporters pour se baigner dans une nostalgie immédiate, à bon compte.

Mais tout aura moins de sens maintenant.

Certaines choses seront plus difficiles comme de  retrouver son intérieur le soir, seul, après ces semaines de fébrilité avec les potes et savoir que la 1 ou la 6 ne pourra plus nous délivrer notre came favorite.

On pourra toujours se remémorer quand on s’est mis à y croire avec les autres, à l’autre bout de la ville, sur des places bondées ou dans des bars perdus et enfumés, fatigué de devoir fixer l’écran mal défini d’un minuscule téléviseur pourri.

Il faudra réapprendre des gestes simples comme ne pas commencer toute conversation le matin au boulot par « t’as vu le match hier ??? » ou demander la démission de Domenech à tout bout de champ à la pause de la réunion ou dans l’ascenseur lors de furtives rencontres avec les voisins.

Une chose est sure peu vont regretter les commentaires et surtout la voix insupportable de Gilardi.

Il est temps de passer à autre chose pourtant, l’été commence, les vacances sont à nos portes.

Il y aura toujours un autre désespéré sur notre lieu de villégiature qui aura les mêmes symptômes, les mêmes difficultés de réadaptation, vers qui on va automatiquement se diriger et entamer la conversation, sauvant ainsi les 2 semaines de location hors de prix à Argelès qui auraient été un vrai calvaire (déjà qu'en temps normal c'est du suicide intellectuel d'y aller remarquez....)

Et puis en septembre commencent les éliminatoires de l’Euro 2008 ……

 

Commentaires

  • Moi je sais. Je commence dès demain matin, la boulangère me dit qu'il ya plus de baguette, bim un coup de tête. Après je me fais le banquier je pense, hop coup de tête, j'enchaîne par un coup de tête sur la voisine qui me dit qu'y a plus de saison et si le chat se plaint qu'y a plus de croquettes, même sanction!

    Ca va être d'enfer!!

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