The big heat

[La note qui suit est pleine de digressions, de () et n'est pas très intéressante. Elle pallie juste à mon insomnie chronique en ces temps de canicule (le mot est laché, les vieux commencent à mourir par milliers) tiens ça commence....]

 

 

Moi aussi j'ai une vie pas intéressante banale et à ce titre je souhaiterais  que, comme tout bloggeur égocentrique, nombriliste et narcissisque,  je puisse vous bassiner avec ce qui ce passe (ou ne passe pas) dans ma vie. De toutes les façons vu les stats de ces derniers jours, plus grand monde (mais ceux qui restent et lisent sont formidables (à dire avec la voix de jack Lang)) ne passe par ici (étonnant cette concomitance entre été et évaporation des bloggeurs et donc des commentaires, ils ont donc une vie ailleurs....), ma vie ou autre chose sera donc parfaite  à vous raconter.

Aujourd'hui donc la chaleur (tu parles d'une entrée en la matière).

Je fais un boulot, dont je ne peux vous révéler la nature pour des questions de sureté nationale et même galaxique, et suis donc souvent amené à marcher, aller voir des gens.

 Là c'était dans un coin éloigné de Lyon avec un seul accès par ......bus.

Le mot est laché là aussi, terrible sans appel, il va donc falloir rester debout, se pousser pour laisser passer des gens qui ne vous remercient pas et surtout ne pas être dans un espace climatisé (ma vie est une dure épreuve, parfois je me demande si je dois continuer) juste pourvu de ridicules petites fenêtre qui brassent un air tiède pas du tout constructif et propice à l'apparition sueur un peu partout sur le corps.

 L'aller s'est extraordinairement bien passé, de la place assise, personne pour me coller, Bellrays et Helmet dans les oreilles (bon leurs derniers albums en date ne sont pas terribles du tout), mais ça allait.

Retour nettement plus pénible, debout, bondé, peu de courant d'air, les 2 albums commencent à me courrir sur le haricot mais comme je suis debout, en équilibre instable il m'est difficile de faire avancer mon lecteurMP3 hors d'âge au fond de ma poche, sans risquer la chute lors des arrêts brusques, tout cela pendant 20 minutes. Remarquez j'aurais pu faire ça, me vautrer devant une demie douzaine de filles qui étaient elles sagement assises et attendre leurs réactions pour voir......

Total arrivée place Bellecour rouge, suant, pestant, assoiffé, maintenant dans une ambiance musicale personnelle vraiment pénible (avance rapide sur presque tous les morceaux)

La cerise sur le manteau.

Ce soir j'avais tennis (enfin échanges rapides de balles jaunes avec des raquettes que l'on peut elles qualifier "de tennis") en plein soleil avec un mec aussi doué que moi, mais qui remplit fort bien ses fonctions de "partenaire". On a échangé mollement pendant une petite heure des balles, bu plein de flotte (chaude), discuté avec passion de la chaleur et de nos manières décousues de jouer (lui c'est du jeu aérien, moi c'est filet filet filet). Ce qui fait qu'au total on joue peu ensemble finalement.

Je me suis dissous sous la douche en rentrant.