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Camping 3 (Bronzés pour la vie)

 

 

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Le mois d'août permet toutes les audaces.

On a une bonne excuse "c'est les vacances", sous entendu on peut faire n'importe quoi, boire plein de mauvais rosé, mettre les pieds sur la table, faire des sardines et embaumer tout le lotissement, exhiber son anatomie intime sur les plages, personne ne vous en tiendra rigueur.

Suivant donc cet adage je me suis dis "allez regardons "Camping" et "les Bronzés" 14 ou 15 millions de spectateurs ne peuvent pas se tromper... hein ??"

En même temps je savais que c'était Mister vain. J'ai beaucoup de réticences avec le cinéma français d'humour comique notamment au vu des grands succès de ces dernières années ; citons "La beuze" ou "Chouchou" par exemple, qui ne m'ont pas tiré un seul sourire, juste des haussements répétés de sourcils consterné dans mon canapé.

Bien évidement  ni "Camping" ni "les Bronzés" ne m'ont fait marrer,  tous les gags un peu sympas (attention on est loin du lapin de Troie ou du ministère de la démarche à la con que l'on soit bien clair) ayant consciencieusement été révélés dans la bande annonce, comme d'habitude, le spectateur voyant alors un film vidé de toute éventuelle trace d'humour, qui repose alorssur les habituelles (grosses) ficelles du théatre de boulevard basées sur des quiproquos et les contrastes de classes sociales.

Deux constations malgré tout s'imposent.

Pour "Camping" on remarque que Dubosc apparaît à l'écran (ah bon ??) et au scénario (au quoi ??), ça m'a plutôt étonné mais avec le recul c'est bien là le seul message de ce film "regardez moi comme je suis bankable maintenant avec ce film fait avec et autour de moi", nous annonçant avec frayeur de prochaines années peut être difficiles où l'on risque souvent de le voir cabotiner dans les prochaines grosses comédies françaises, en plus de ces spectacles qui déjà inondent les théatres et les bacs DVD (et les émissions "d'humour" de la télé sans cervelle)

Pour les Bronzés le constat est plus amer. Je me suis souvent demandé, si j'avais eu 20 ou 30 lors de la sortie des 2 premiers épisodes, si je les aurais je autant appréciés que lors de leurs (multi)diffusions ultérieures à la télé. Car après tout ces films n'ont pas beaucoup marché au ciné, ils se sont imposés par la suite avec à des portraits pas très reluisants de français moyens mais surtout grâce à la télé pour devenir  des films "cultes". Ce processus fonctionnant grâce à des trentenaires qui ont revu là béatement les vacances au ski de leur enfance en combinaison de ski rouge, la joie de vivre simple, l'absence de prise de tête, bref une nostalgie à bon compte, un paradis perdu (si jamais paradis il y a eu).

La route étant déjà toute tracée, il suffisait d'envisager d'en faire un troisième, de faire monter le buzz, d'en faire un 3ème réellement, les gens gavés avec les 2 premiers épisodes mordraient bien à l'hameçon et se précipiteraient dans les salles pensant retrouver cela, pas grave si on perdait 2 ou 3 spectateurs au passage.....                                     

Calcul machiavélique, mais pour le cinéma par contre on repassera...

Commentaires

  • Vivement les "Bronzés font du camping", histoire qu'on aille voir les prochains Almodovar.

  • Pas vu et j'irai pas voir "camping", mais pour les bronzés 3, même avis que toi, c'est un gros navet bien de chez nous encore...

  • > Zef : euh comment dire .....hum je suis pas vraiment allé les voir....
    > Barbidur : Almodovar il me fait peur avec ses cheveux bizarres, il a pas une tête a faire du camping en plus

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