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les insectes sont nos amis - Page 16

  • saison 2009 2010

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    24 participants pour cette saison qui se termine avec la victoire de Regus Patoff "l'homme sans blog", qui a coiffé sur le poteau Coolbeans qui avait laissé son peigne à la piscine et qui n'a pu jouer en juin pour des raisons qui lui appartiennent (je pense juste qu'il ne connaissait pas grand chose).

    Pénélope prise dans des problèmes de connection internet (il me semble) n'a pas terminé la course, Christophe a lui carrément explosé en plein vol alors qu'il avait toutes les cartes en main pour finir plus haut qu'à la dixième place.

    TCS, Fez, La Buze, JP, Xavier ont joué chaque round ne lâchant rien, merci messieurs.

    On peut noter l'arrivée de Blake, de Ronnie et de Klak qui se sont bien battus alors qu'ils n'ont commencé qu'après tout le monde, ce qui pourrait en faire de bons outsiders pour la saison suivante.

    C'est dommage que le reste des troupes, et notamment les derniers se soient vite découragés et n'aient plus joué, mais bon les blogs ça va ça vient.

    Qu'a gagné Regus ??

    Je n'en sais rien du tout, si vous avez des idées ....

    Je verrais tout ça avec lui sur Facebook ou par mail.

    Pour la suite, tout est possible, si des gens me suivent évidemment, peut être inciter les gens à suivre en bonifiant les participations, je verrais ça.

    Merci en tout cas d'avoir prêté attention à ces BT, donnez moi votre opinion pour la suite (continuer ainsi, amener tel ou tel changement......)

    Bon été

  • Résultats BT Juin 2010

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    Des réponses

    1 - Alain Chamfort - Manuereva

    2 - Jay Z et Beyonce - Crazy in love

    3 - Beck - Looser

    4 - Depeche Mode - Enjoy the silence

    5 - REM - Loosing my religion

    6 - Britney Spears - Oups I did again Baby one more time (oups I won't do it again)

    7 - Katerine - Louxor

    8 - AC DC - Back in black

    9 - Fatboy Slim - Rockefella skank

    10 - U2 - Sunday bloody sunday

     

    Des chiffres et des conclusions un peu plus tard

  • The blood of heroes - The blood of heroes

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    Moi j’aurais bien aimé aimer complètement cet album de « Blood for heroes », notamment parce qu’ils réunit des noms magiques d’artistes qui ont illuminé mes années : Bill Laswell et Justin K Broderick et qu’ensemble ils allaient certainement pouvoir ranimer la flamme du volcan qu’on croyait éteint.

    Précisons d’abord que Bill et Justin on joué ensemble sur le « Buried secrets » de Painkiller en 1991 mais surtout parce qu’ils ont empilé les groupes ou les collaborations depuis lors, qui ont été la bande sonore de mes années fac armée glande et des suivantes. 

    Des noms ? Godflesh, Praxis, Zillatron, Material, le label Subharmonic, Divination etc etc 

    Alors moi toujours naïf quand il s’agit de super groupe je me dis que la somme des valeurs sera toujours supérieure aux individualités. 

    Et ben au total pas exactement. 

    Pourtant Bill et Justin sont allés chercher un chanteur dub-dancehall (Dr Israël), des batteurs qui jouent habituellement avec Merzbow ou des groupes de break-core et des producteurs comme Submerged, soit donc l’alliance de gens venant de coins différents, peut être susceptibles de repousser plus loin les limites, de créer de nouveaux espaces sonores (mais je suis naïf je vous rappelle et prêt à gober n’importe quoi)

    Les choses démarrent pourtant bien quand Justin fait larsenner sa guitare comme au début de Godflesh sur fond de harangue toastée made in Jamaïca, avec Bill derrière qui assure les fondations avec sa bétonneuse sur « Blinded », sur fond de rythmiques Scornienne.  On se dit que les choses s’engagent bien. 

    Mais malheureusement l’album n’est pas entièrement chanté-toasté-raggamuffinisé-rappé ohé ohé, pas mal de titres sont instrumentaux (à peu près les 2 tiers) et là les choses sont moins intéressantes, les morceaux tournent en rond, comme en roue libre, malgré les prodiges à la batterie qui font leur show et cassent un peu la monotonie et une production assez luxuriante.

    C’est d’ailleurs bien là le problème, pour moi, des titres instrumentaux en général, c’est que le gimmick qui charpente le morceau est souvent répété ad nauseam, sans variation particulière, que je tape du pied les premières 2 minutes et qu’au final je décroche assommé par un schéma où alterne refrain fédérateur et remplissage de rigueur rembourré avec du vide.

    Au final on assiste ici plus à un collage d’influences (metal, jungle, dub, electro) qui fleure bon les années 90 quand il était de bon ton de tout mélanger, on a même droit à un inédit de Jesu sous le titre « Remain », mais jamais à une véritable créature hybride surgie des profondeurs des abysses et qui vous choppe pour vous entraîner avec elle au fond.

    Je suis resté tranquillement dans mon canoë (rose) à la surface de la mare, juste un peu éclaboussé.

     

    Un autre avis, relativement différent

  • Dernier BT de la saison 2009 -2010

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    Juste pour vous rappeller que vous avez jusqu'à mercredi soir minuit pour jouer et peut être gagner ainsi une boite de jeu ou une tringle à rideau.

    Profitez en ça pourrait être le dernier BT de LISA.......

  • Pay your respects to the vultures, for they are our future

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    Il n’y avait pas qu’au Hellfest que les forces du Mal étaient à l’œuvre ce week-end.

    A Die aussi des boucs noirs comme l’enfer, mélangés à d’innocents moutons, déambulaient tranquillement dans les rues de la ville pour répandre leurs déjections fétides, déjections immédiatement collées aux chaussures de chacun qui à son tour allait maculer qui les magasins, qui les bars ou qui les pédales de frein.

    Pour vous situer Die c’est dans la Drôme, sur la route de Gap, un peu au bout du monde donc, là où on balance les bouteilles de coca.

    On vit à l’écart du monde, fier de sa clairette, de ses produits bios et de ses vieilles pierres.

    C’est le charme tranquille des sous préfectures, où l’on roule encore avec des phares jaunes et où l’on trouve facilement (et en masse) des petits fils de baba cool portant dread douteuses, godasses de marche et sweat à capuche. Croisement improbable entre travellers, crusties, punks à chiens et autre alternatifs échappés des années 80.

    Bref une certaine idée de l’horreur.

    Dans notre hôtel le plancher en bois, caché sous une moquette bleutée craquait sous nos pas, la déco était à bout de souffle mais les gens charmants et bavards.

    Nos enfants, émerveillés par le feu d’artifice du soir, passèrent la nuit à nous labourer les jambes de coups de pieds guettant fébrilement au matin les moutons et leurs complices sataniques à cornes.

    Plus haut, au dessus de la ville, les vautours fauves glissaient dans le ciel, au dessus des pâturages colonisés par les premiers moutons, à l’affût des premiers morts.

    J'ai vérifié effectivement les moutons se laissent tondre, sans broncher, en poussant parfois un profond bêlement, pour la forme, résignés.