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Cover

  • Cover Me "Vincent Malone"

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    Dans mon récent Blind test je vous ai infligé un merveilleux titre de Steve Wonder "I just call to say etc etc" (j'avais longuement hésité entre celui ci et "Part time lover" qui est assez proche dans l'abjection mais bon faut bien faire un choix).

    Et puis je me suis dis que "I just call....." allait me permettre de vous parler de Vincent Malone et de faire une petite rubrique "Cover me" pas piquée des vers.

    Alors Vincent Malone il est dans le métier de la musique depuis longtemps (la section "archives" de son site permet de le voir dans l'émission "Paltine 45" avec Jacky et dans "Champs Elysées" c'est vous dire ............).

    Il a aussi fait des tonnes de pubs.

    Puis un jour il s'est autoproclamé "le roi de la trompette" en produisant, avec un pote musicien, une série d'albums de reprises option "pouet-pouet et baloche".

    Vous vous doutez bien que l'on y trouve là une mine d'or quant à des relectures farfelues de titres aussi divers que "Come as you are", "La macarena" "L'internationale" ou "Eye of the tiger" avec trompettes chromées, orgues hammond poussièreux, boite à rythme en fin de vie et ambiance lounge de dancing de province ouvert le dimanche après midi pour couples eux aussi en fin de vie.

    Le bougre ne s'est pas arrété là puisque qu'il s'est aussi auto-attribué du titre de "roi des papas" et qu'il fait des spectacles pour enfants et qu'il participe aussi à des livres pour eux.

     

    Laissons cette activité de côté et intéressons nous à 3 reprises que je trouve bien gratinées de Malone :

    - d'abord "One more time" de Daft Punk, vous savez le groupe qui a tout piqué à Justice, massacré comme rarement il faut bien le dire (au fait non le titre ne déconne pas, il (Guy) hoquete plus exactement et de manière voulue).

     

    - ensuite "Mon vieux" de Daniel Guichard, personne n'imaginait que j'allais un jour parler de lui dans ce blog hein, version hospice vers 18 h 30.

     

    - enfin vous l'attendez tous "I just call to say I love you" de Steve Wonder, version over franchouillarde.

     

     

     

    Bonus le titre "France Telecom" une énorme connerie intersidérale, je vous laisse juger vous n'allez pas être décu(e)s, éloignez vous du pécé (ça dure 6 minutes) et faites autre chose sinon vous allez devenir amoindris du cerveau.

     

     

     

  • Depeche Mode

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    Début des années 80 l'Angleterre est grise, Margaret est au pouvoir, Ian de dépit s'est pendu dans sa cuisine, Bobby agonise dans sa prison.

    Le punk s'est tu, Sid ayant un peu trop abusé des fraises tagada et aussi un peu de la drogue (« Sid never meant any harm, he shot some dope into his arms. » comme diraient les Ramones).

    Bref c'est la fête au royaume d'Alain Perrefitte de la perfide Albion.

    La nouvelle époque qui s'annonce fait place aux synthétiseurs, aux coupes de cheveux de folie, aux casquettes en cuir, aux looks flamboyants genre "je me pose des questions sur ma sexualité mais j'aime bien les moustaches".

    La new wave est là, les 80's commencent (voir notre document )

    Des tas de groupes se forment alors A Flock Of Seagull, Tears For Fears, Ultravox, Heaven 17 et Depeche Mode donc (on a eu de la chance, ils auraient pu s'appeller Biba ou Femmes Actuelles)

    Avec U2 et les Cure, on peut dire que Depeche Mode sont les seuls à avoir survécu, à avoir encore beaucoup de succès et à avoir surtout eu une carrière musicale cohérente.

    On peut aussi avancer que ce groupe a largement aidé à populariser la musique, les sons électroniques avec des titres comme "Just can't enough", "People are people" qui ont été diffusés et rediffusés et sur lesquels nous avons fait bouger nos corps des soirées entières tels des ramasseurs de champignons enfièvrés.

    Bref toute cette carrière et sa dizaine d'albums en font le candidat idéal pour des reprises.

    Il y a quelques années est sortit un album "Tribute to the masses" qui répertoriait une quinzaine de reprises de DM. Dans le tas on trouvait les Cure qui donnait une version pitoyable de "World in my eyes", mais aussi les Smashing Pumpkins ou encore Dishwalla (qui ça ??).

    Trois groupes tiraient largement leur épingle du jeu (sans compter Rammstein qui font du .... Rammstein aux dépens de "Stripped").

    D’abord « Black celebration » reprit par Monster Magnet, métalleux Us psychédéliques cramés du cerveau,  qui à coup de guimbarde rénovent sérieusement le titre.

     

    Ensuite Locust, groupe de trip hop de Passe Partout passe partout, reprend à contre pied en easy listening le très viril et très SM "Master and Servant"


    Enfin les Deftones dynamitent le « To have and to hold » (titre de “Music for the masses ») pour un cover crispant (un de mes préférés) qui m’a fait aimer l’original que j’avais toujours trouvé palot et sans intérêt (je vous mets l'original pas forcément très connuavant les Deftones pour le même prix).

     

     

    Pour ceux qui aiment la déconne et les reprises dépouillés voir anémiques vous pouvez aussi jeter une oreille sur l’album de Sylvain Chauveau « Down to the bone » qui effectivement ne garde que peu d’éléments des titres originaux pour un album entier de reprises acoustiques, près de l’os chantés avec une voix proche de celle de David Sylvian.

    Je vous ai mis au frais "Enjoy the silence" et « The things you said ».

     

     

    Enjoy !!