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La drogue c'est de la merde (surtout quand y en a plus)

 

 

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(Keanu Rêve) 

 

Dans les liens de mademoiselle l'Araignée, il y a un blog (en déshérence) qui s'appelle "Antanagor Glouk s'espionne lui même".

Ben dans "A scanner darkly" c'est exactement ce que l'on demande au héros Bob Arctor (Keanu Reeves) au milieu du film, de s'espionner lui même.

Bob en fait il est flic aux stups, en Californie et dans 7 ans, au moment où une drogue, la substance D, fait des ravages.

Mais la problème de Bob c'est qu'il est complètement accro à cette drogue, comme  ses potes slackers qui habitent  dans sa maison pourrie.

Au bout d'un moment Bob ne sait plus trop ce qu'il fait, qui il est, surtout quand ses supérieurs lui demande d'enquêter sur cette bande de camés qu'il fréquente et donc sur lui même. 

Comme dans l'exceptionnel "Requiem for a dream" tout le film va donc tourner autour de cette bande de zozos et de leur quotidien morne, de leurs délires de junkies sur les vitesses manquantes d'un vélo et autres abyssales futilités.

Comme dans le film d'Aronofski il ne se passe pas grand chose, c'est la forme du film qui va emporter l'adhésion, le rendre intéressant.

Ce n'est pas ici une mise en scène et une musique mémorables qui vont marquer les esprits, mais le traitement donné à l'image.

On avait déjà Sin City ou Renaissance dans des registres plutôt gris ou noirs, là c'est l'option crayon 4 couleurs dont use Richard Linklater, pour un rendu fabuleux, filmé en prises de vue réelles puis retravaillé en studio, permettant de pouvoir donner aux spectateurs une vision distordue, désordonnée des évènements sur l'écran, comme les personnages aux prises avec leur drogue.

La limite de cet exercice  c'est justement que c'est un film purement esthétique avec plus de forme que de fond. Mais cette forme rend le film flou et retranscrit bien justement la confusion, la parano dans laquelle baigne les personnages jour et nuit.

Tout ça est tiré d'un bouquin de Philip K Dick (substance mort), maitre es science fiction et es drogues aussi, s'apparentant parfois à une autobiographie de ce que sa vie a peut être été à une époque : écrivain ? camé hallucinant des histoires ? écrivain camé ?

Pour avoir une idée plus précise du film vous devriez trouver ici les premières 20 minutes en full VO. 

Commentaires

  • pas trop mal au crâne en sortant de la salle?

  • moi j'aimerais bien être payé pour m'espionner, j'aurais trop plein de trucos à dénoncer...

  • "Trucos" au sens mexicain du terme? Ou au sens plutôt faute de frappe?

  • alors je fais dans le sérieux et les 2 zozos là me saccagent le potager ..........
    mais euh !!!

  • Badibuh, parlo muy bien el mejicano ok ? alors c'est pas la peine de faire ton jaloux

  • Comme tu sais, j'ai beaucoup aimé car j'aime être "dérangée" au cinéma.
    Je comprends mieux pourquoi tu es allé le voir : les insectes sont tes amis... Brrrr !!!
    Contrairement à toi, je trouve que si la forme est absolument sidérante, le fond est bien flippant lui aussi... même s'il y a de longues périodes de "vide" où les "acteurs" peuvent s'en donner à coeur joie.
    La fin m'a vraiment cueillie et laisser mal en point.

    Hasta luego !

  • > Sex : aucun mal de tête, mais ,par contre furieuse envie de le revoir à cause du graphisme et des détails que j'ai dû laisser échapper fasciné que j'étais
    (belle édition DVD j'espère)
    sinon mystérieusement ton commentaires apparaît aujourd'hui la peau compris...
    > Pascale : bienvenue je n'avais pas fais le rapprochement entre le titre du blog et le début du film bien vu !!

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