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Voisins, voisines

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L’homme urbain moderne est obligé de partager son aire d’habitation, au sein d’espaces verticaux appelé « immeubles ». avec d’autres personnes, évoluant elles horizontalement, communément appelées «voisins ».

Certaines interactions, pas toujours volontaires, permettent de rentrer en contact avec ces fameux voisins. Les plus fréquentes sont le bruit provoqué par une chaîne HI FI  qui diffuse des artistes (souvent pas ceux que vous préférez d’ailleurs) à un volume sonore indécent, des travaux de plomberie ou des aboiements  sur les coups de 4 heures du matin.

Si vous disposez sous la main d’enfants cela vous permettra aussi, plus calmement là, de connaître du monde dans votre immeuble, car ceux ci déclenchent immédiatement les conversations comme par magie, vous obligeant donc à parler à leurs parents.

 

Dans le premier cas la « discussion » est assez rapide et sèche et se termine parfois au poste de police ou au tribunal (ou avec de plates excuses et un bouquet de fleurs aussi).

Dans le second cas des discussions spontanées s’organisent entre parents, souvent de sexe féminin, dans le parc de l’immeuble ou du quartier et portent sur le bon développement de ces chers petits, le déroulement de la grossesse qui a conduit à l’arrivée de ces chers petits, les mérites comparées des nounous du quartier qui gardent ces chers petits. Bref tout sujet dont tout homme se sent rapidement exclu.

 Des rencontres au somment entre enfants de l’immeuble sont aussi organisées, ce qui permet, à tour de rôle, à vos gremlins d’aller dévaster tranquillement l’appartement de vos voisins au terme d’un après midi de « jeux » (enfin » bataille rangée » serait plus approprié)  et de constater au passage les goûts parfois approximatifs de décoration des géniteurs quand vous allez les chercher.

 

Reste les autres voisins, ceux sans enfants et discrets, que vous croisez parfois, avec qui vous ne pouvez rien dire de spontané ou d’essentiel quant à l’épidémie de bronchiolite qui sévit actuellement et à qui vous ne pouvez pas non plus reprocher la soirée techno-hardcore de samedi dernier qui s’est prolongée en fait tout le week end.

Vous pouvez (devez ??) alors échanger quelques banalités sur (au choix) : la pluie, la neige, le froid, la canicule, la tempête ou les poubelles qui n’ont pas été sorties.

Vous pouvez aussi renoncer à ce semblant de relation humaine et esquiver toute discussion.

  Dans ce dernier cas un semblant de tactique paraît judicieux pour éviter de passer pour un rustre parfait (au moins quelques temps). 

Dans le hall d’entrée :  s’absorber dans le farfouillage de sa BAL qui regorge toujours de trésors inestimables comme le catalogue Carrefour ou les relances de l’UNICEF pour gagner du temps et ainsi ne pas prendre l’ ascenseur avec des tiers. 

Dans l’ascenseur : tripoter ses clés avec concentration pour bien identifier celle de son appartement que l’on connaît bien par ailleurs puisque c’est toujours la plus grosse, regarder attentivement  les détails insoupçonnés de la porte de l’ascenseur et essayer d’oublier le silence gêné de part et d’autre. On peut aussi monter à pied lâchement.

 Dans le couloir : marcher vers l’ascenseur et prendre l’escalier au dernier moment tout en marmonnant un « bonne journée » de circonstance. Si un voisin ouvre sa porte en même temps que vous vous pouvez rerentrer dans votre appart pour y faire semblant de chercher un truc et éviter de se trouver nez à nez avec lui.  Il existe aussi une variante très mesquine qui consiste à laisser votre porte juste entrebâillée et à attendre derrière que le voisin descende, tout en sachant que celui ci sait très bien que vous faites le pied de grue derrière votre huis  (merci à mes voisins directs de m’avoir fait vivre cette merveilleuse expérience cette semaine donnant ainsi corps à cette note).   

Commentaires

  • Oui, tu peux aussi plaquer ta voisine dans l'ascenseur pour faire passer le temps...enfin, c'est ce qu'un ami m'a dit.
    ps : d'où vient ta photo?

  • De Google
    On dirait vraiment un décor de cinéma, tout plat, étonnant je te l'accorde.

  • Je dirais bien que les techniques évoquées à la fin sont ignobles si je n'en usait pas moi-même. Par ailleurs, je note que décidément, la bonne méthode, avec Mina, c'est le placage contre : un mur, une vitre, un ascenseur. Faudra que j'essaye, la prochaine fois que je suis bourré.

  • Mon commentaire est-il passé ?
    Vais-je passer pour un con si je l'envoie deux fois ?
    argh, c'est pas facile la vie de branlot au boulot qui erre sur les blogs...

  • > Bob : oui moi aussi j'erre de blog en blog tel un bulot dans la baie du Mont Saint Michel (et elle est grande !!)

  • Bob, il y a du relâchement orthographique...Quant à ma psychologie, je te propose de te contenter de la tienne (gros vicieux)

  • Et comme dit le dicton :
    "Voisin : partage ton pain
    Voisne : partage ta..." (heu... ah, flurte, c'est quoi déjà...)

  • Hahaha j'ai un voisin qui se précipite dans son appart dès qu'il m'entend descendre ou monter les escaliers (si par malheur il est dans le couloir à ce moment-là). C'est quand même bizarre ; je trouve pas ça difficile de dire bonjour en faisant un sourire, si?

    (Ou alors il me trouve tellement bonnasse qu'il a peur de céder à ses pulsions en me plaquant contre un mur - ya pas d'ascenseur. Mmmh, oui, ça doit être ça.)

  • De l'avantage d'être SDF
    (et de refuser l'hébergement en foyer, cela va de soit)

    Je pourrais aller de mon couplet, mais ça m'énerve déjà rien qu'en y pensant... il paraît que la position du Lotus, c'est tip top. Ca tombe bien j'suis enrhumée.

  • > à tous : merci pour vos conseils d'activité sexuelle en milieu urbain, dans l'escalier ou dans l'ascenseur ou dans les lotus, je saurais maintenant comment mieux m'y prendre avec mes voisins, enfin -ines- surtout, je ne passerai plus pour un rustre juste un dangeureux pervers, différence notable
    > You : c'est "partage ta farine ou encore ton petit pull marine"

  • Y'a qques années, j'ai habité pendant 1ans sur le même palier qu'un jeune de 20ans. J'en avais 25. Je sors de l'ascenceur, le croise et lui dit bonjour sans le voir et il m'interpelle. On boit un verre, il me parle de sa solitude à Paris, j'l'invite à une soirée avec mes potes. Le soir venu, j'apprends qu'il s'est foutu en l'air, seul au milieu de tous, deux jours plus tôt. Chez nos voisins, il y a plein d'gens qu'attendent juste qu'on fasse un peu attention à eux...
    Oups! J'voulais pas plomber. Amabilité et sourire, c'est gratuit pour tous et ça fait plaisir ;)

  • Je ne me plaisn pas, ils sont sympas mes voisins.
    C'est peut être l'avantage des petits immeubles, il n'y a que 3 apparts.

  • J'ai vécu longtemps en appart, dont les 8 dernières années dans un immeuble de 35 apparts...
    C'est la communautée totale, du parking aux garages, au hall d'entrée, aux escaliers et dans les couloirs. Les vieux, les jeunes, nuit et jour on croise quelqu'un... ou des poubelles dans les couloirs, ou des nouvelles dégradations et j'en passe...
    J'en pouvais plus et j'ai fini par partir pour une villa avec très peu de voisins (n'est-ce pas Dragibus ?), et depuis c'est le paradis ! C'est vraiment une autre vie.
    J'aurais beaucoup de mal à revenir en arrière.

  • > Roms : pour ta première intervention c'est plutot rèussi je trouve ;)
    > Largo ; sauf si un des 3 est le voisin chiant par excellence et là pas moyen d'y échapper, mais au moins tu connais tout le monde. Ici au bout de 4 ans je croise encore des gens que je n'avais jamais encore vus
    > Fez ; ton ex me rappelle le début des paroles de "the message" de Sugarhill Gang

    "Broken glass everywhere
    People pissing on the stairs, you know they just
    Dont care
    I cant take the smell, I cant take the noise
    Got no money to move out, I guess I got no choice
    Rats in the front room, roaches in the back
    Junkies in the alley with a baseball bat
    I tried to get away, but I couldnt get far
    Cause the man with the tow-truck repossessed my car"

  • Enfin sinon au pire il y a toujours Julien Courbet qui est là. Je me permets cependant de poser une question d'intérêt publique: à qui se plaindre si on a un souci avec son voisin, et que ledit voisin n'est autre que Julien Courbet?

    Merci.

  • a Sarkozy ??
    J'ai juste ??

Les commentaires sont fermés.