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  • Insane in the brain

     


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    « Si ça se trouve la personne qui a inventé les audioprothèses elle s'est trompée » c'est sur cette phrase énigmatique que s'est terminé mon entretien avec A.

    Bon pour préciser les choses on va dire que A est une sourde qui entend des voix.

    La télé lui parle, elle se dit préoccupée par l'influence grandissante de la Chine dans nos vies quotidiennes.

    Elle met tend un relevé de sa mutuelle et me dit que c'est un document qui parle du pouvoir des planètes sur nos vies et lâche le mot « dragonologie » sans que je sache trop pourquoi, mais elle non plus d'ailleurs.

    Le but de ma visite est d'essayer de la persuader de s'appareiller pour pouvoir entendre correctement.

    La conversation est vite épuisante car il faut tout répéter 2 ou 3 fois (elle n'entend vraiment pas grand-chose) et surtout une partie de son esprit brusquement court-circuite la conversation et elle se met à parler d'autre chose, de l'ANPE, d'une série turque qui transforme sa mère en robot, me demande si les mariages entre cousins sont dangereux. Il faut alors essayer de recentrer le propos, de reformuler les choses, mais je me heurte à un mur.

    Bref au bout d'une heure je n'ai pas avancé d'un centimètre et j'ai l'impression que mon cerveau fuit, je ne comprends plus grand chose à rien.

    Dans le métro un mec en face de moi s'installe son jean est couvert d'inscriptions comme « jean » (histoire d'être sur de ce qu'il porte), « estb 1848 », « factory »,  et pleins d'autres mots anglais qui semblent pris au hasard dans un dictionnaire, sans que j'ai jamais vraiment compris à quoi cela servait. J'observe son affreux pantalon fasciné, pendant tout le trajet.

    En sortant de la rame  je croise 2 fillettes de 7 et 9 ans environ qui investissent le métro pour aller mendier, seules, sans aucun adulte à proximité.

    Les portes se referment sur elles comme le tombeau sur Tintin au début des « Cigares du Pharaon ».

     

  • Rappel blind Test de janvier

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    Vous n'avez plus que 3 jours pour jouer ......

  • Massive Attack - Massive Arnaque ?

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    En écoutant quelques titres du nouvel album de Massive Attack "Heligoland" il m'est venu quelques réflexions éparses.

    Quand en 1991 sort "Blue lines" leur premier album on est alors au début de la déferlante grungoïde avec Nirvana et ses amis en chemise Alice In Chains, Soundgarden and co.

    Soudain déboule un groupe au tempo lent, qui ne fait pas du rock et truffe ses titres de références soul, d'électronique, mais avant la techno sous toutes ses formes, de dub et de scratches, une espèce de fusion assez inédite il me semble, sans mecs en short, ni basse slappée non plus.

    Paf !! Le trip-hop est né.

    Bon personne ne sait vraiment ce qui se cache là dessous, mais pendant les années suivantes Massive Attack, Portishead  et Tricky vont devenir les rois du monde.

    Tout est trip-hop, tu es trip-hop, le monde entier est trip-hop, les suiveurs sont légions (cf Wiki), la musique a trouvé sa nouvelle voie.

    La critique est unanime et se prosterne devant ses nouveaux dieux.

    La recette de Massive, plus trop "Attack" pendant la guerre du Golfe, fait la part belle aux vocalistes de tout sexe, qui se partagent le micro avec les trois leaders historiques du groupe, notamment Horace Andy ressorti du placard pour l'occasion. La marque du groupe réside principalement là, avec des titres qui dépassent volontiers les 5 minutes en général.

    Puis "Protection" et "Mezzanine" sortent ensuite, tout le monde est toujours sous le charme.

    Les gens qui ont eut 20 ans à cette époque adhère facilement à ces titres facilement accrocheurs, les filles adoooooorent "Teardrop", on se roule des pétards en écoutant "Karmacoma" et "Teardrop".

    Massive Attack devient un groupe générationnel.

    Mais au bout de 3 albums la recette reste la même, plusieurs chanteurs, samples obscurs de musique noire, craquements de sillons, des titres commencent à illustrer des reportages, des pubs, ce qui n'est pas toujours bon signe.

    Quelques titres se détachent du lot "Inertia Creeps", "Karmacoma" ou "Protection" cependant l'ensemble reste parfois anodin, "Group Four" par exemple, on a l'impression que le groupe a du mal à vraiment évoluer, à passer à autre chose.

    De plus leur identité vocale est floue, 5, 6, 7 chanteurs-teuses se succédent et surtout il ne se passe pas grand chose dans les titres, c'est lent, cool, bien foutu, des gimmicks accrocheurs tapent dans l'oreille ("Antistar"), mais c'est ennuyeux au final, surtout quand on tape dans les 6 ou 7 minutes de manière très très linéaire.  Les changements de vocaliste ne rattrappe malheureusement pas la banalité du propos, ils font juste illusion pendant un moment.

    Je décroche avec "100 th window" en 2003 et j'imagine que le groupe va lui aussi s'arrêter là.

    Puis en 2009 retour du fils prodigue avec un maxi "Splitting atom" (LIEN SPOTIFY) avec cette fois encore de nouveaux chanteurs, dont celui pris du côté de TV On The Radio cette fois, on mise sur ce qui marche hein !!

    Paf rebelote c'est sympa, lent blablabla, et ensuite ???

    Et mes craintes se confirment en écoutant "Heligoland", certes les influences soul, dub du début ont été mises de côté, plus de cordes, on nage en plein dans l'electronique, mais la rivière coule toujours aussi paisiblement, sans crue majeure, c'est tout beau, tout rutilant, le moteur est en parfait état de marche, mais c'est aussi peu bandant qu'une Clio Sport.

    J'ai la sourde impression que Massive Attack est resté coincé entre 1991 et 1998, pas dans le son je précise qui lui a évolué mais dans la manière d'écrire, mais sans se rendre compte qu'il a malgré tout vieillit et que peut être son auditoire attend maintenant autre chose.

    Ou alors naïvement je me trompe lourdement quand on voit les derniers albums de certains, Depeche Mode ou Placebo en tête, qui ne font que ressevir les mêmes recettes tiédasse, mais dans un service tout neuf et qui raflent toujours la mise, notamment en concert.

    Reste toutefois la question de la jeune génération.

    Comment quand on a 20 ans aujourd'hui reçoit-on la musique de Massive Attack, est on aussi réceptif que ceux qui se sont intéressés à la musique notamment au travers de ce groupe surtout quand une tonne de groupe a émergé ces dernières années avec souvent une musique plus aventureuse ??

    Quant aux critiques de toutes sortes vont ils être bienveillants (cf Depeche Mode) au nom de leur jeunesse enfuie ou vont ils s'abattre sur cet album comme des criquets sur un champs de blé (cf Placebo et U2) ?

     

    Réponse le 8 février et déjà d'autres pistes de réflexion : Playlist Society, Good Karma, Chroniques Electroniques, Art Rock, Arbobo

     

  • Sisters Of Mercy - Neverland

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    Stéphane roulait devant moi, dans sa R 14 bronze, dedans il y avait certainement Philippe, Sylvie ou André.

    Moi je les suivais avec ma 205 blanche avec Chris ou Philippe ou d'autres aujourd'hui oubliés.

    C'était entre 1987 et 1990 quelque part dans la Drôme, un samedi soir d'été.

    On allait dans des bals de village danser et boire des bières ou de la marquisette, sous un chapiteau ou dans une anonyme salle communale.

    Je ne sais pas si ces baloches existent encore, mais à l'époque on en était friands, les boites on y allait plutôt l'hiver, au chaud.

    L'été on roulait dans la campagne, le bras sorti à la portière, une Camel au bec pour faire genre.

    Parfois au détour d'un champ de maïs, la voiture était arrosée par les canons à eau qui officiaient dans ces cultures gourmandes en flotte.

    On rentrait alors vite nos bras dans l'habitacle de la bagnole, avec un petit cri de surprise, pour ne pas être mouillé.

    On se baladait partout avec nos auto-radios tenus par la mince poignée noire en ferraille, on avait l'air malin tiens.

    On enregistrait des compils sur des TDK ou des BASF Chrome.

    Un peu de tout.

    Du punk (les Bérus bien sûr, les Vierges, Gogol 1er), Madness, Depeche Mode et puis de la new wave "sérieuse" (The Mission, les Sisters....).

    J'ai toujours été fasciné par la puissance de la boite à rythme, aka Doktor Avalanche, dans ce titre des Sisters Of Mercy, tout à la fin de "Floodland"

    Un morceau court, frustrant qui m'hypnotisait au point de l'écouter souvent 5 ou 6 fois de suite.

    Les étés suivants ne furent plus jamais pareils.

    On a quitté la maison de nos parents (enfin certains).

    On a cessé d'aller courir les bals, on est parti à l'armée les uns après les autres (enfin pas certaines)

    On a fini nos bouts d'études et on commencé à vraiment travailler (enfin certains).

    On a commencé à devenir sérieux et responsables quoi, les années 80 étaient terminées.

    On ne s'est plus beaucoup vus (avec certains), mais personne ne s'est pris de coup de couteau dans la file d'attente d'un restaurant.

     

     


    Sisters Of Mercy - Neverland (a fragment)

    (Floodland - 1987)

  • Jeu flash (Kicéti ??)

     

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    Réponse dans les commentaires

    10 points

    merci

    Il s'agissait de Christopher CROSS (qui ??)

    10 points pour Hob's