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Gigographie

  • 2002 201....

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  • 1999 - 2001

     Pour bien commencer l'année une note bien assommante qui peut faire bureau office de somnifère.

    Là donc avec cette troisième partie, je suis déjà plus mûr, j'ai mué, je passe moins de temps à boire de la mauvaise bière au bar, j'ai réfléchi sur ma vie, ma place dans l'univers et donc je deviens plus exigeant dans le choix de mes concerts, fini les conneries punks, je suis une autre personne (rires contenus).

    1999 

    > Oblique Winter Nights : (Nevers, non plus jamais) : alors imaginez ça se passe fin janvier, il fait froid, c'est à Nevers au milieu de la France, dans la Maison de la Culture (un riant batiment de style néo-stalinien) avec que des mecs en noir pour un festival de musique électronique (de "l'electronica" disent les initiés). Mes potes et moi même on étaient en jean et plutôt goguenards. Dans les pointures invitées il y avait Dither, Fragile, SETI, David Shea, Janski NOise et DJ Speedranch qui ont fait des sets (on dit pas "concert" dans le langage electronica) qui se sont tous déroulés de la manière suivante : le ou les mecs (en noir ou en sombre pour les plus fantaisistes) arrivent sur scène branchent leur lap top et c'est parti pour le set avec en général une animation vidéo en arrière plan histoire d'illustrer leur musique plutôt cérébrale (on est loin de la techno de boite, de rave et cie). Les seuls différents furent Speedranch et Janski Noise qui ont bu abondamment de bière les 2 jours et ont fait un set tard dans la nuit (très très fort) à base de bruit blanc et de vinyls (type Korn) maltraités, distordus, malaxés, bref une grosse connerie, la seule tache du week end.

    > Osaka Bondage et Costes : (Lyon) électro ambiante et performance scato de Costes bien connu dans les milieux arty pour ses délires outranciers pas toujours d'un très bon goût d'ailleurs.

    > Les Rythmes Digitales : (Lyon) aka Stuart Price responsable du son du dernier Madonna (je sais c'est pas une très bonne référence), electro new wave, avec un mec qui avait un synthé portatif comme Jean Michel Jarre à la grande époque et une batterie avec des fûts octogonaux comme Duran Duran. Un sacré trip régressif.

    > Pascal Comelade : (Lyon) lors des Journées du Patrimoine Comelade fut invité à un concert piano solo en plein air à Saint Jean de Dieu, un des grands hôpitaux psychiatriques de Lyon, au milieu des malades. Nous étions une petite centaine, entourés par des patients plutôt attentifs au concert, sauf un qui passa son temps à aller voir chaque spectateur pour savoir si c'était bien Patrick Bruel qui jouait là.

    > Atari Teenage Riot  (Lyon) : electro hard core from Berlin, avec un leitmotiv "1 2 3 4 fuck the police !!!!!!!!!!!!!" concert très fort, court et violent.

    > Ruins et ses groupes parallèles : (Lyon) Ruins duo basse batterie from Japan, incompréhensible, ternaire, binaire, on en a déjà parlé. Là ils étaient venu en plus jouer avec d'autres potes, Zubi Zuva par ex, quartet vocal chantant les mérites de Nikon ou Minolta, le batteur en solo qui a fait une performance mémorable consistant à jouer de la batterie, de la guitare et à chanter en même temps !!! Le summum a été atteint quand le groupe s'est mis à jouer avec les fermetures éclairs des housses des instruments, certainement le concert des concerts.

    > Godflesh : (Lyon) metal dépressif massif et plein de fureur.

    > Young Gods : (Lyon) une chaleur à crever et un groupe en forme

    > Dionysos : (Lyon) : je n’aime pas du tout les disques de ce groupe, mais en concert difficile de faire mieux dans le genre je me dépense, je saute de partout, je monte de partout, je plonge dans la salle etc etc

    2000

    > Dionysos : (Lyon) again

    > Tricky : (Lyon) torse nu, livrant des versions beaucoup moins policées que sur ses albums,

    > Mister Bungle et Petit Vodo : (Paris) ah Mike Patton habillé en flic ……

    > Oblique Lu Nights : (Nantes) le festival de la gaieté de Nevers (non plus jamais) à partir de cette année avait pris ses quartiers dans cette ville lointaine (de Lyon) et là encore avalanche de vedettes : Scorn, Dither, Electronicat, Roger Rotor, Scanner ….(salle de concert superbe dans les anciennes usines Lu)

    2001

    > Dionysos (Lyon) : place Bellecour, concert gratuit, sous la pluie, 150 personnes et le chanteur qui continue à sauter de partout

    > Carnal Forge et Morticians : (Lyon) trash et grind core au programme dans une atmosphère bonne enfant devant un public euh… clairsemé voil

    > Godspeed You Black Emperor : (Lyon) groupe canadien super hyper y a 5 ans qui pratique le rallongement de morceaux post rock déjà longs, audience recueillie, moi j’ai eu très chaud

    > Oblique Lu Nights (Nantes) : tête d’affiche les perturbants  Coil, Chicks on Speed ou Sonar (remarquez après Scanner l’année passée c’est logique)

     

     

     

     

  • 1995 - 1998

    Dans cette seconde partie il va être notamment question de l'existence de Dieu et du retour imminent d'Elvis sur terre, mais aussi de l'ouverture d'une salle de concert à Lyon en 1996, le Pez Ner, aujourd'hui fermée, qui m'a fait  voir pas mal de groupes à la notoriété immense et au compte en banque rempli.

    1995

    > Alboth/Hint (Lyon) : 2 groupes supers pas connus, entre free-rock et industriel débridé, scotchant. Le chanteur de Alboth portait des gants Mappa rose pendant le concert. j’ai eu envie de faire la vaisselle immédiatement en rentrant

    > Goz Of Kermeur/Young Gods (Crest) : j’ai perdu mes lentilles ce soir là, ce qui gâcha bien les choses il faut bien le dire, surtout pour faire les 30 bornes du retour qui s'effectuèrent dans un flou Hamiltonien.

    > Pore/Bastärd/Lee Ranaldo (Lyon) : concert dans un squatt de la Croix Rousse avec en "guest star" un des guitaristes de Sonic Youth. 

      1996

    > Sister Iodine/Hint : encore Hint allié avec un groupe qui attira les foules en masse (80 personnes au moins), noise et indus et surtout gastro de la mort donc là aussi les choses furent gachées et vite pliées

    > Liminal (Lyon) : un des rares concerts que j’ai fais assis et tout seul. Le but pour les 2 membres du groupe était de faire une bande son electro-ambient live au Nosferatu de Murnau projeté dans la salle. Objectif atteint, réussite totale.

    > Kaspar Toeplitz/X Ray Eyes/Donkey (Lyon) : aucun souvenir, juste d’une mec super baraqué qui jouait de la basse (Kaspar T) en solo super fort, vous voyez le genre de concert arty ….

    1997        

    > dEUS (Lyon, dans une boîte de nuit) : un des meilleurs groupes au monde tout simplement mais dont tout le monde se fout, dommage.

    > Toho Sara/Musica Transonic (Lyon) 2 groupes de noise psychédélique from Japan, un dimanche soir, devant environ 25 personnes à un volume sonore indécent, mes oreilles s’en souviennent encore.

    > Ruins (Lyon) : from Japan too, duo basse/batterie, incompréhensible, changements de rythme toutes les 7 secondes, mais joué par 2 musiciens heureux d’être là comme rarement dans un concert, un excellent souvenir.

    > PCM/Scorn (Lyon) : jungle et electro-dub sombre, infra-basse in your face !!!

    Ulan Bator et Faust (Lyon):  ennuyeux au possible (comme cette note non ??)

     >Noël Akchoté/ Rude Olive (Lyon) : le premier est guitariste de free jazz, concert tout en douceur avec un comparse au sampler, les seconds, selon leurs dires font « de la soupe mais pas de la merde », vous voyez le genre aussi...

    >Ulan Bator/Tantrum (Crest) : noise rock sous une tente en plein vent.

    1998

     > Isotope 217/Tortoise (Lyon) : comment je me suis retrouvé là, à un concert de post-rock teinté de prog, genres que je déteste par dessus tout. Je devais avoir trop de personnalité à cette époque là       

    >L’effet Vapeur (Lyon) : jazz, avec un batteur frisant la cinquantaine, qui gonfle des gros ballons, qui joue avec des petits jouets de gamins sur le devant la petite scène, qui parfois joue aussi de son instrument. Le reste des musiciens, tout aussi jeunes, sont eux rigolards, décontractés, devant bien 23 personnes, un des meilleurs concerts vus

     > Pulkas/Jesus Lizard (Lyon) : là aussi grand concert, avec un groupe de hard core US disparu et un chanteur alcoolique qui au bout de 2 morceaux nous a montré sa bite et au bout de 3 morceaux a commencé à sauter dans la foule régulièrement, sans jamais perdre le fil de ses paroles.

    > Kill The Thrill/Young Gods (Macon) : les premiers étaient chiants comme du Godard ou Mallick et les seconds en forme comme toujours.

  • 1988-1994

    Sous cette appellation barbare se cache mon grand projet que j'ai depuis des mois : annexer le Kamchatka faire une liste la plus exhaustive possible des concerts auxquels j'ai assisté, non pas pour me faire mousser (vu la majorité de gros débiles inconnus que j'ai vu ça va pas toucher grand monde) mais plutôt pour avoir enfin tout en un seul lieu et non pas des bouts de papiers, de tickets, de programmes écornés épars. Of course je l'alimenterai par la suite au fur et à mesure.


    1988 

     > Haine Brigade/Sourire Kabyle/Bérurier Noir (Lyon): 1er concert ever, je sors du lycée je prends le train (oui mon sac US est pleins d'imprécations au marqueur mais je composte mon ticket), la grande aventure, seul, concert évidement mémorable. Au retour je me réveille dans la gare de Valence avec que le train ne reparte pour Avignon 100 kilomètres trop loin.

      >  Nitzer Ebb/Depeche Mode (Lyon) : Je me souviens juste de Nitzer Ebb où 2 gars de part et d’autre de la scène tapaient sur des tambours comme des sourds, pendant qu’un gars au centre hurlait sur fond de bandes pré-enregistrées, le choc, à côté Gahan et ses potes c’était un peu fadasse 

      > Die Mimi’s/Ludwig Von 88 (Valence) : concert débile, avec 2 groupes (très) débiles

    1989 

        > Washington Dead Cats/Bérurier Noir (Le Teil) : les WDC avaient l’habitude au début de leur « carrière » de balancer des poireaux dans la salle, ceux çi piétinés par  quelques punks avinés la foule en délire dégageaient une espèce de vapeur qui piquait alors les yeux des gens présents les obligeant à quitter les lieux, génial non ? Là durant le concert aucun légume ne fut maltraité. 

       >   Ben Vaughn/Gogol 1er (Lyon) : drôle de concert entre un punk débile et un Ben Vaughn, folkeux seul avec sa gratte acoustique ensuite en seconde partie de soirée, plus calme et qui lui n’a pas cassé de télé sur scène juste un paquet de cordes de guitare.

       >  Shelleyn Orphan/The Cure (Lyon) : à l’occasion de la tournée Disintegration et à l’époque c’est ce qu’ils auraient du faire…. 

       > Ludwig Von 88 (Valence) : je sais ce que vous pensez « mon dieu quel rebelle, trop underground dans le système » et je vous répondrais « c’est vrai, j’étais un vrai fou furieux acnéique, trop occupé à niquer le système ». Maintenant j’ai un blog ……..

       > Raoul Petite (Valence) : aucun souvenir

      1990 

     > Ludwig Von 88/Die Mimi’s/Nuclear Device (Lyon) : ça devait être super…. 

     >Jenny Morris /Tears For Fears (Lyon) : la première a disparu corps et biens en Australie, les seconds ont fait que des albums tout moisis après « the seeds of love » que déjà je trouvais pas terrible 

    >  Les Rats (Valence) : je me demande où était le concert, je me souviens juste du prix 10 balles (tremble Madonna !!!)

    > The Mission (Lyon) : comme j’ai de la personnalité après avoir écouté du punk, j’ai écouté de la musique gothique, mais un peu après tout le monde

    1991      

    > Noir Désir (Lyon) : impeccable, le groupe joue au baby foot sur scène, fait du solex, interprète aussi des morceaux de ses 2 albums et demi au passage, très grande prestation

    > Les Shérifs (Valence) : concert punk et gratuit

     

    (Pour cause de présence (forcée) au sein des forces de défense nationale de mon beau pays, roi des forêêêêêêts, plus grand chose pendant 1 an et demi)



      1993

    > EV/Electric Buttock/VRP/Les Thugs/Noir Désir (Montpellier) : c’était le dernier concert des VRP à tout jamais ce jour là

    > The The (Lyon Lyon)

    >  Noir Désir/? (Lyon) : aucun souvenir

    > Young Gods/Noir Désir (Arènes d’Arles) : oui je sais 3 fois dans l’année c’était peut être beaucoup  

     1994

    Failure/Tool (Lyon) : petit concert devant 150 personnes pour Tool devenu plus tard un groupe renommé

    > Al Green/Marcus Miller (Arènes de Vienne) : mon échappée jazz rock, aujourd’hui je suis incapable de réécouter l’album de l’ex bassiste de Miles Davis, je me demande ce qui m’a pris à ce moment là

      > They Might Be Giant/Franck Black (Lyon) : excellent groupe de scène pour les premiers, le gros lui enchaîne les morceaux comme avec les Pixies, mais là en solo.

    10 Petits Indiens/Burning Heads/Sons Of The Desert (Valence) : soit de la chanson réaliste française, du punk à roulette et du trad irlandais alcoolisé