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  • Summer Playlist - NY (Beastie Boys - So watcha want)

    NY c'est aussi la ville du hip-hop par excellence, avec LA à l'autre bout.

    Vous connaissez l'histoire. Tout a commencé, à la fin des années 70, dans le Bronx avec les Block Party puis tout s'enchaîne Grandmaster Flash, Sugarhill Gang, la Zulu Nation de Bambaataa etc etc.

    A cette même époque 3 gus blancs font du tatapoum dans la lignée des Bad Brains (tatapoum que l'on entend sur leur album "Some old bullshit" qui reprend les titres de cette époque punk hard-core), puis en 1983-84 ils changent de route et s'engagent dans le hip hop sous le nom des Beastie Boys, mais là aussi vous connaissez la suite.

    Un titre estival ?

    "So wat'cha want" tiré de "Check your head" de 1992 me parait bien faire l'affaire.

     

     

  • Summer Playlist - NY (Brutal Truth - Perpetual larceny)

    Mais que fais Brutal Truth groupe new yorkais de grind-core déluré dans cette playlist estivale me direz vous ?

    Habituellement le groupe pratique plutôt un tatapoum certes de qualité mais évoquant plutôt un entrepôt abandonné à Brooklyn ou une décharge du New Jersey.

    Oui sauf qu'en 1992 sort leur premier album "Extreme conditions demand extreme responses", qui met tout le monde d'accord en terme de KO technique, et cet album s'accompagne d'un maxi où figure ce titre "Perpetual larceny" remix du titre "Perpetual conversion" figurant dans l'album précedemment cité.

    Et ce remix mélange les gros hurlements de Kevin Sharp et de Danny Lilker, les pistes de basse et de guitare et de bon vieux beats d'euro dance comme on en faisait alors (vous notez les regrets dans ces propos).

    Le tout n'est pas très fin mais est assez jouissif et a tout d'un classique estival non ?

     

  • Summer Playlist - NY (Kiss - I was made for loving you)

    Après le rock arty et déstructuré comme un une coupe au gel Fruictis, passons à Fantomette et à ses amis masqués.

    Même si tout titre peut s'écouter l'été, "I was made for loving you", tu parles d'un titre pourrave on dirait du Michel Sardou, est un morceau gorgé de soleil, même un peu trop mûr, parfait pour dandiner du popotin entre la piscine et le bar.

    KISS, Knights In Satan Service ne l'oublions pas brrrr, était déjà à l'époque très populaire au point d'être élu "groupe numéro 1 aux USA en 1977, 78 et 79" par l'institut Gallup.

    Ils jouaient aussi dans des films, enfin un téléfim intitulé "Kiss Meets the Phantom of the Park", apparaissent dans des BD, sans compter les poupées et autres mugs qui affichent leurs tronches étoilées.

    "Je suis fait pour t'aimer" sort en 1979 pendant la bataille disco et rafle évidement tous les numéros 1 des hit parade de l'époque on ne se demande pas pourquoi.

    Leur virage hard/disco ne sera pas du goût de tout le monde et le groupe verra ensuite une bonne partie de ses fans fuir le bateau.

    Aujourd'hui, ironiquement, ce titre est certainement le plus connu de KISS qui fit pourtant du heavy metal et des ses dérivés sa profession de foi.

     

  • Summer Playlist - NY (Sonic Youth - Sugar kane)

    Art Rock a lancé l'idée de faire une playlist list estivale d'artistes associés à une ville précise.

    Je me suis rapidement demandé ce qu'était une musique estivale ?

    Certes le funk, la bossa ou le zouk font rapidement plus penser à l'été, la plage, la chaleur que le death-core ou le black metal.

    Mais petit problème je n'aime pas le zouk et ses petits copains (ni d'ailleurs le black) mais mes goûts musicaux se portent plus volontiers vers cette zone là.

    Deuxième problème j'ai l'impression que les playlists laissées ça et là sur le net sont peu écoutées dans leur intégralité, je me suis donc dis que de proposer un titre tous les 3 ou 4 jours serait plus pertinent, surtout en ce moment où les stats de visites fondent comme bonhomme de neige au soleil.

    J'ai donc rassemblé des groupes new yorkais qui groovent à leur manière, parfois surprenante, je vous laisserait découvrir ça durant ces prochaines semaines.

    NY ?

    Oui ces 2 lettres magiques, d'une ville qui m'a toujours hanté, d'une ville qui me parait être le centre culturel du monde, une ville aimant que nous connaissons tous grâce aux séries télé, au cinéma, à la littérature, à la peinture, à la BD, à la musique, une ville qui fascine presque tout le monde et surtout qui ne laisse pas indifférent.

    Pour ouvrir le bal, j'ai choisi Sonic Youth, un groupe que je n'aime pas, mais qui a fait 2 ou 3 titres extraordinaires (je ne suis pas à une contradiction près) et qui pour moi est LA définition du groupe new yorkais.

     

     

     

  • Saint Vincent - Dirty Projectors - The National - Sharon Jones and the Dap-Kings

    annie-clark-st-vincent-street-style.jpg

    En débarquant sur la scène des Nuits de Fourvière avec sa robe-rideau orange (oui celle de la photo), encadrée par ses 2 acolytes armés respectivement d’une flûte et d’un violon je me suis dis « ouhlala Saint Vincent je vais souffrir »

    Mais rapidement Annie Clark, la femme-rideau, s’est mise à jouer de la guitare, par-dessus son beau chant, rayant ses titres de disto, accompagnés de sons électro, sortant d’un pad et d’un clavier que je n’avais pas remarqués.

    Pour tout dire je m’attendais à du folk plan-plan avec vue sur Bob Dylan et j’ai là affaire à une musique plus étrange, composite, sobre, mélodique, suffisamment en tout cas pour me donner envie d’écouter ses albums.

    Annie continue à attirer la lumière sur scène, même quand The National les rejoint sur scène pour 2 titres, pendant que la foule se mouille, empêtrée dans des ponchos multicolores du plus bel effet

    dirty_projectors_2008.jpg

    Le leader des Dirty Projectors est un gars très sympathique mais il a une pratique de la guitare assez personnelle et un chant à la limite du raisonnable. Le choc avec la qualité vocale du groupe précédent est donc rude.

    Le groupe brasse des influences africaines (les membres se mettent alors à sautiller) et des choses plus rock, parfois assez free, presque improvisées (le chanteur fait alors le fou fou avec sa guitare).

    Pour couronner le tout les 3 membres féminins du gang font souvent des chœurs, très forts qui rendent les choses encore plus difficiles à absorber.

    Je m’ennuie profondément, seul le pantalon trop court du chanteur me fascine et me tient en éveil.

    bloodbuzz.jpg

    The National arrive ensuite, ils sont les stars de la soirée, auréolés de leur « High violet » acclamés par tout le monde et avant leur passage le lendemain avec Vampire Weekend  qui eux essuient un retour de hype cette année (j’ai pas d’ailleurs bien compris Vampire machin c’était super y a 2 ans mais maintenant c’est pas terrible alors que c’est plutôt la même chose qu’il y a 2 ans)

    C’est à leur initiative que ces groupes de Brooklyn ont été réunis, ce soir, mais ils ne jouent pas en dernier, modestement.

    Cette place permettra aussi au chanteur de se coucher tôt et de cuver son vin, ce qui a rendu la fin de leur set assez pittoresque (refrains braillés, descente dans la foule, mimiques d’ado de 14 ans devant la batterie et recherche éperdue de sa bouteille sur scène et dans les coulisses).

    Question musique je ne suis guère fan de The National (pendez moi je le mérite), du jeu de batterie et du chant un peu monocorde, je trouve leurs titres sans relief et ai du mal d’ailleurs à les distinguer les uns des autres. Ils joueront quand même un bel « Fake Empire » titre phare de leur répertoire, devant une foule très compacte drapée dans du plastique, témoignage d’une pluie qui poliment s’est retirée pour ne pas voler la vedette aux musiciens.

    Sharon_Jones_1.jpg

    La vedette en fait c’est Sharon Jones.

    Une faille espace temps s’est là ouverte et les Dap Kings, son groupe, est apparu sur scène. Costard, lunettes noires, section de cuivre, percus, fils d’amplis torsadés pour la basse et les guitares, il ne manquait plus que Elwood et Jake.

    Le groupe joue d’abord un titre seul, la bassiste dirige les opérations et guide ses troupes, puis Sharon Jones entre en scène et fout le feu aux rideaux avec sa voix version James Brown avec des seins.

    Leur mélange soul/funk est efficace au possible, la foule s’anime, les coussins pleuvent, effrayant le guitariste qui demandant d’arrêter le jet des « flying debris », Sharon danse habitée par on ne sait quel esprit Motownesque (le choix est large)

    Les lumières se rallument mais aucun de mes voisins ne dort comme des bébés.