Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Cover Me "Vincent Malone"

    45a0ea406ef8f8cc94cecf3dd533611b.jpg

     

     

     

    Dans mon récent Blind test je vous ai infligé un merveilleux titre de Steve Wonder "I just call to say etc etc" (j'avais longuement hésité entre celui ci et "Part time lover" qui est assez proche dans l'abjection mais bon faut bien faire un choix).

    Et puis je me suis dis que "I just call....." allait me permettre de vous parler de Vincent Malone et de faire une petite rubrique "Cover me" pas piquée des vers.

    Alors Vincent Malone il est dans le métier de la musique depuis longtemps (la section "archives" de son site permet de le voir dans l'émission "Paltine 45" avec Jacky et dans "Champs Elysées" c'est vous dire ............).

    Il a aussi fait des tonnes de pubs.

    Puis un jour il s'est autoproclamé "le roi de la trompette" en produisant, avec un pote musicien, une série d'albums de reprises option "pouet-pouet et baloche".

    Vous vous doutez bien que l'on y trouve là une mine d'or quant à des relectures farfelues de titres aussi divers que "Come as you are", "La macarena" "L'internationale" ou "Eye of the tiger" avec trompettes chromées, orgues hammond poussièreux, boite à rythme en fin de vie et ambiance lounge de dancing de province ouvert le dimanche après midi pour couples eux aussi en fin de vie.

    Le bougre ne s'est pas arrété là puisque qu'il s'est aussi auto-attribué du titre de "roi des papas" et qu'il fait des spectacles pour enfants et qu'il participe aussi à des livres pour eux.

     

    Laissons cette activité de côté et intéressons nous à 3 reprises que je trouve bien gratinées de Malone :

    - d'abord "One more time" de Daft Punk, vous savez le groupe qui a tout piqué à Justice, massacré comme rarement il faut bien le dire (au fait non le titre ne déconne pas, il (Guy) hoquete plus exactement et de manière voulue).

     

    - ensuite "Mon vieux" de Daniel Guichard, personne n'imaginait que j'allais un jour parler de lui dans ce blog hein, version hospice vers 18 h 30.

     

    - enfin vous l'attendez tous "I just call to say I love you" de Steve Wonder, version over franchouillarde.

     

     

     

    Bonus le titre "France Telecom" une énorme connerie intersidérale, je vous laisse juger vous n'allez pas être décu(e)s, éloignez vous du pécé (ça dure 6 minutes) et faites autre chose sinon vous allez devenir amoindris du cerveau.

     

     

     

  • Résultats Blind Test "spécial chansons que je n'aime point trop"

     

    757391884f7821a5cf95814ac77ee98b.jpg

     

     (Kate Pierson en pleine séance de step)

     

     

    9 participants cette fois et pas mal de nouveaux.

    On notera donc l'apparition d'un restaurateur/wind surfeur/bassiste/pourfendeur de zombies (SR), d'un fantôme (Largonaute), d'un cervidé aux abois (l'Impeccable chevreuil) et d'un haricot en boite (mister CoolBeans).

     

    Les réponses :

    1- Toto - Rosanna

    2- Tina Charles - I love to love (je suis très étonné que tout le monde ait trouvé ce titre pas des plus connus des 80's me semble t il)

    3- Steve Wonder - I just call to say i love you

    4- Sinsemilia - tout le bonheur du monde

    5- REM - Shiny happy people

    6- Cranberries - ode to my family

    7- Aha - cry wolf

    8- Whitney Houston - i will always love you

    9- Four non Blondes - What' up

    10- Cali - c'est quand le bonheur

     

    Je dois préciser que pas mal de participants sont d'accord avec moi pour élire le titre de Sinsemilla comme étant le pire de la liste (et pourtant j'avais fais fort).

    Pour la question bonus REM chante avec Kate Pierson, la rousse flamboyante (hein Franck !!) qui chantait aussi dans les B 52's ("she came from planet claire I guess she came from there...")

    Les résultats avec pas mal de cartons pleins, mais le BT semblait être facile non ??

     

    1) Hécate : 50 + 50 = 100 points

    2) Chick : 40 + 50 = 90 points 

    3) Franck  : 36 + 50 = 86 points

    4)  M'dame Jo : 24 + 42 = 66 points

    5) Fez : 28 + 28 = 56 points

    6) L'Impeccable Chevreuil, Largonaute, Lili : 50 points

    7) SR : 46 points

    8) Gogo: 40 points

    9) Fyfe : 34 points

    10) CoolBeans : 32 points

     

    Rv début novembre pour la 3ème manche de la baston intergalactique à base de crème allégée et de ciboulette.

    Merci

     

    PS : si vous aimez jouer RV chez CoolBeans qui tous les jours nous propose un album de sa discothèque avec des questions, des enigmes, des recherches frénétiques sur le net, bref encore moins de vie sociale et familiale. 

     

     

  • Paul et la blague qui tue

     

     

    032a481c5a495ea533eddaebd474d655.jpg

     

     

    Dans votre prime jeunesse vous avez certainement pogoté/dansé/bousculé les autres sur "Love like blood" de Killing Joke.

    L'homme qui tenait la basse sur ce titre s'appelait Paul Raven, "s'appelait" car il est mort ce week end à 46 ans d'un arrêt cardiaque.

    Par la suite Raven a joué dans pleins d'autres groupes comme Prong, Ministry, Godflesh par exemple, autant de groupes qui accompagnent une vie pour en faire la bande son, parfois quotidienne.

    Sa disparition n'en devient alors que plus bizarre.

    RIP

     

    Sinon je rends les copies mercredi soir pour le BT en cours, dépéchez vous y vite les gens encore à quai.

     

  • Control /24 hour party people

    56c3fbc6ba2be12b711bc0f25346c4a3.jpg

     

     

    J'ai fais une expérience cinématographique étrange la semaine dernière.

    J'ai vu 2 films, qui parlent de sujets différents, mais qui ont en commun des personnages et certains évènements.

    Je m'explique.

     "Control" (2007, Anton Corjin) parle de la vie de Ian Curtis leader de Joy Division, bla bla, désespoir dans sa cuisine, cold wave, she's lost control bla bla.

     "24 hour party people" (2003, Michael Winterbottom) détaille lui de manière plus ou moins réaliste la vie de Tony Wilson, entre 1976 et 1990, créateur de l'Hacienda et du label Factory, et qui produisit justement ledit Ian Curtis et sa bande de joyeux drilles mancuniens.

    Dans ces 2 films apparaissent Tony Wilson, Martin Hannett (ingénieur du son et producteur des 2 seuls albums de Joy Division) Ian Curtis et Rob Gretton (manager de Joy Division et plus tard de New Order), interprétés par des acteurs différents à chaque fois.

    Dans ces 2 films sont dépeints aussi des moments (concerts ou rencontre entre Curtis et Wilson par exemple) identiques.

    J'ai eu alors comme un vertige, un étrange sentiment d'ubiquité cinématographique, impossible à réaliser dans la vie : soit voir une même scène, un même moment sous différents angles et retranscrits par des sensibilités différentes.

    En effet on a affaire là à 2 films assez différents : d'un côté l'inscription de mouvements musicaux dans leurs époques (la new wave dans la fin des années 70, le début des 80's des années Tatcher et l'indie/dance musique dans la seconde partie plus clinquante et défoncée des années 80).

    De l'autre côté un film moins sur la musique que sur le mal être d'un homme, sur le poids de la célébrité et l'idée que tout un chacun attend de sa vie et qui au final peut s'avérer très décevante, voir amener au suicide (à 23 ans dans le cas de Curtis)

    Au passage, comment ne pas faire le rapprochement avec le blondinet de Seattle, 14 ans plus tard, une relation qui commence puis un mariage dans la foulée, un enfant rapidement, la célébrité, mais avec la drogue en plus comme seule différence.

    Evidement "24 hour party people" est plus léger, avec une mise en scène parfois tapageuse, certainement plus éloigné de la réalité aussi (on a plutôt imprimé la légende là).

    "Control" est plus attaché à un seul personnage, lui même assez renfermé, peu loquace, austère presque à l'image du film et à son noir et blanc classieux.

    Un autre vertige m'a pris quand j'ai cherché plus d'infos sur les principaux personnges des films

    Les gothiques du monde entier portent le deuil de Curtis depuis 1980 mais Hannett est mort en 1991, ravagé par ses excès et les coeurs fatigués de Gretton (1999) et Wilson (2007) ne leurs ont pas permis d'atteindre soixante ans non plus.