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Ma vie en tranches (mais sans miettes) - Page 8

  • Sciuridés et progiciel (partie 1)

     

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     (photo floue, certainement d'écureuils moches en perles, on ne voit rien et c'est pas plus mal)

     

    Après le traquenard de la  réunion  voici venu le temps des rires et des chants de la formation.

     Il s'agit de 2 jours pour mieux faire connaissance avec les recoins du logiciel tentaculaire que j'utilise quasi quotidiennement dans mon boulot.

    Le lieu : un immense parc propriété de mon employeur où se balladent oiseaux et écureuils, mais aussi une jeunesse égarée et parfois en péril, qui pousse des landaux pleins de Jenyfer ou de Brandon.

    La formation se déroule elle dans de petites salles, où sous l'oeil de 2 formateurs (difficile de se barrer avant ou de roupiller), 6 de mes congénères et moi même allons nous retrouver parqués devant de vieux Siemens antédiluviens. 

    Mon arrivée, comme d'hab', ne passe pas inaperçue car je bosse dans un environnement à 90 % féminin.

     Le show peut commencer.

    9H15 - 10 H 15 : traditionnelle présentation des personnes présentes, dont j'oublie le nom dans la seconde d'après, généralités sur le déroulement de la formation et les nouveautés génialissimes du logiciel.

    10 H 15 :  des enfants sortent sur la terrasse de la garderie d'à côté, évidement rapidement 2 petits garçons se disputent les faveurs d'un beau camion jaune, des pleurs éclatent, le plus fort repart tout fier sur le jouet coloré.

    10 H 40 : le ron-ron du formateur s'installe, le sommeil me gagne (très vieux proverbe d'entreprise).

    10 H 45 : le vent se lève et ça me rappelle un titre de Mc Solaar (que devient il d'ailleurs ce brave homme ? vous avez des news ??), je cherche en vain la suite, ça m'occupe quelques minutes.

    10 H 50 : pause, en allant au distributeur la laideur de la moquette-tapisserie épaisse rose me saute au visage, je n'ose imaginer les milliards d'acariens tapis dans ses recoins. Bien évidement je possède la seule pièce de 1 euro qui n'intéresse pas le distributeur, je me contente d'un verre d'eau.

    11 H 36 : ma tête dérape, bercé que je suis par le ron-ron des PC, je ne saisis que des bribes de conversation, j'hésite à me balancer le verre d'eau à la tête ....

    12 H 30 : repas, direction les Nouvelles Galeries où je ne mets jamais les pieds, je constate 1 que la clientèle est constituée que de femmes, 2 qu'elles sont toutes blanche, 3 qu'elles ont toutes plus de 35 ans CSP plus, ceci explique donc cela.... Je trouve mon super sandwich triangulaire et autres conneries alimentaires.

    12 H 45 :  dans chaque formation où je me rends tout le monde se connait, papote, mange ensemble, donc comme moi je connais pas trop grand monde et puis les discussions de circonstances sur le temps et les enfants  ça va bien 5 minutes, je mange donc seul, avec mes potes les écureuils. J'essaie d'écouter le dernier Muse mais c'est pas possible la voix de Matthew Bellamy et ses arrangements d'opéra me hérissent le poil, sauf un titre (Maps of the problematique) très new wave qui finira sur une compil.

    13H 30 : tout le monde se rassemble, je crois comprendre que certaines sont allées chez IKEA pour acheter un meuble (ben voyons et pourquoi pas aussi.... euh j'ai pas d'exemple mais imaginer un truc long que l'on peut pas faire en 1 heure) et que ça c'est mal passé, les exercices pratiques commencent.

    15 H 03 : exo avec la prof, je semble à peu près maitriser le sujet, puis pause. Tout le monde sort de la pièce (sauf moi). Il y a 10 ou 15 ans chacun aurait allumé une clope, là maintenant on boit des cafés et on téléphone sans fil et ça donne des trucs comme : " ouais c'est moi. euh.... je prends quoi ce soir 1ou 2 baguettes ?? " Angoissant non ??

    Resté seul dans la salle, je griffone et vois les petits à nouveau dehors qui poussent un large éventail de poussettes bigarrées tout en n'oubliant pas de temps en temps de convoiter celle de son voisin, qui bien sûr ne voit pas ça d'un bon oeil. 

     15 H 27 : allez cet fois seul sans filet les exos

    15 H 52 : fini !!!!!!!!!!! Les gamins continuent eux à pousser leurs carrioles avec enthousiasme. En fait les stades anals (jean jacques ??), orals (oraux ??) bref les théories fumeuses de monsieur Freud c'est de la crotte (oups le lapsus mon psy verrait ça .....), c'est beaucoup plus simple pour les gamins y en a 3 et très simples: le stade allongé, le stade qui pousse des trucs et le dernier celui avachi dans le canapé ou MSN et pi c'est tout.

    15 H 57 : certaine se sont perdues dans les méandres de la procédure informatique et rament. Remarquez dans ce groupe tout le monde a sû allumer son PC, d'autres fois cela n'avait pas été le cas pour tout le monde (authentique la journée avait été très très longue...)

    16 H 17 : blabla dilatoires histoire de pas nous lacher trop tôt et dehors.

     

    à demain pour la suite ............

     

     

  • Chercher le noise

    [Je suis bien conscient que la note qui suit va me faire passer pour un abruti intergalactique]

    Le soir, il fait soir et la nuit tombe.

    J'erre sur le net,  ma vie se résume souvent à cela depuis quelques années.

    Tout d'un coup un bruit étrange se fait entendre, c'est un espèce de chuintement métallique (oui je sais c'est pas très parlant mais mon vocabulaire est démuni pour décrire ça) qui va crescendo puis retombe peu à peu, le tout sur 15 secondes. Environ 4 minutes plus tard rebelote en ainsi de suite toute la soirée.

    C'est pas très fort, juste étrange et je me demande ce que cela peut être : une alarme extraterrestre, une nouvelle sorte de pétards, une hallucination auditive ....

    Je me couche, lit mon polar (enfin pas entièrement non plus) et le bruit se poursuit, je ferme la fenêtre pour amortir le bruit et conclu avec aplomb dans ma tête que : 1 ça vient de l'extérieur forcément, 2 après réflexion ça ne peut qu'être qu'un répulsif sonore à oiseaux, pour les empêcher de venir squatter en grand nombre les arbres du voisinage.

    Je ferme la fenêtre et m'endors (mal).

    Dans la nuit réveil et bruit bizarre qui sans dévier de sa mission divine continu à se faire entendre régulièrement, je me dis alors que l'on se prépare un super automne sonore, j'envisage déjà de traîner en justice la copropriété voisine, de déménager, de quitter le quartier etc etc....... Bref la paranoïa totale.

    Le matin arrive fatalement, donc je déjeune, fatalement, mais là surprise aucun bruit ne se fait entendre au dehors par la fenêtre ouverte de la cuisine alors que le barouf continue dans mon appart'.

    Investigation et là surprise dans le couloir, dans un berceau en plastique gisent 2 jouets, un camion multicolore medium_Photo_002.jpget un papillon pleins de boutons qui émet pleins de bruits. medium_Photo_001.jpg

    Le pauvre papillon (sans être passé par la case OFF) est en fin de vie de piles, il agonise doucement en émettant régulièrement ce bruit étrange, pressé par le camion jaune depuis la veille, tout simplement.

    Pas d'extra terrestres, de voisins démoniaques, de complot interplanétaire contre ma personne, juste 2 jouets de la collection personnelle de ma fille.

    Tout va bien, l'automne devrait bien se passer.

    [Et Marcel 24 heures plus tard : finalement c'est la fin de l'été qui va être dure .....]

  • Noah et les plaies mobiles

     

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    Le samedi est une source de désoeuvrement bien connue.

    L'homme moderne plus soumis à ses heures de surf hypnotique au bureau son dur labeur de la semaine, se réveille hébété, sans l'aide de son maudit réveil, et n'en croit pas ses yeux il peut ne rien faire pendant 2 jours, tout est possible alors lire, voir des amis, aller au musée, dans les magasins de disque, voir des films, bref vivre pleinement

    Mais heureusement l'homme moderne, plus malin que cela prend sa bagnole et se dirige vers Auchan pour aller faire ses courses qu'il n'a pu faire le soir pendant 5 jours, après son boulot.

    D'abord l'homme moderne échoue chez "les jouets c'est nous" pour une sombre histoire de maternité et bien sûr se ballade dans les rayons le nez en l'air, peu familier avec cet environnement coloré.

    Et au détour d'une allée, un rayon Playmobil s'offre à ses yeux.

    Se rappelant ses jeunes années l'homme moderne se dit qu'un peu de nostalgie ne serait pas de trop (oui j'étais un grand fan de ces personnages articulés jusqu'à tard dans mon enfance, pour ne pas dire tôt dans mon adolescence, mais j'en suis sortis je vous le jure).

    Première constatation plus trop de cow boys et autres pirates pleins d'armes, on est plus dans des choses plus policées à la maison, au chantier, au zoo, bref plutôt raccord avec notre époque sans tabac, ni vitesse, ni alcool.

    Puis soudain le choc. 

    Les Playmobils sont créationnistes, l'oeuvre de Dieu, ou en tout cas d'une entreprise qui a une vision chrétienne du monde.

    Etonnant non ?? 

    Si vous aussi vous vous sentez investi d'une mission vous pouvez même jouer au Grand Déluge et sauver la terre d'un péril certain et vous avez le choix (cf post précédent .....)

    PS : cette idée d'utiliser les jouets pour décrire le dessein de Dieu n'est pas le propre des Playmobils, Légo n'est  pas en reste apparement, on peut même parler de plagiat ici, sans savoir qui a vraiment commençé, qui était là au début... (merci Gogo pour ces infos essentielles)

     

     

  • It's the end of the world (and I feel hot)

     

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     A le blog de "les insectes sont vos amis" (on parle un français impeccable), en plus on se fout pas de vous.

    Ainsi recyclant sans vergogne un post orphelin de comm de décembre 2005, on vous le ressert, vous n'aurez plus qu'à rayer mentalement les mots se rapportant au froid par des (et on persiste à causer bien) qui font penser au chaud et zapper (l'excellent) passage se rapportant à tante Clarisse.

    Il n'y a rien ni personne dans les rues ici, comme au mois de juillet y a plein de places de parking et ça c'est vraiment génial pour tous les SDF qui peuvent enfin garer leurs bagnoles et y mourir de froid dedans tranquillement.
    On a l'impression que tout le monde est partit Dieu sait oû, mais en tout cas pas à Lyon.
    En fait les gens sont tous soit en vacances à la-montagne-ça-vous-gagne, soit dans les magasins pour rapporter les cadeaux que papa No Hell ou tante Clarisse leur ont apportés et qui ne marchent pas ou que finalement-c'était-pas-celui-là-que-je-voulais soit, enfin, chez eux pour mettre en vente sur ebay les objets précedemment cités.
    Bref c'est angoissant au possible, on a l'impression que l'on va se faire attaquer par un loup au détour d'un trottoir, car bien sûr il fait un froid...de canard et que personne ne sera là pour vous secourir avant le dégel.
    De plus ce qui frappe c'est le silence assourdissant dans les rues, comme quand on met le nez le soir de Noël, on sent que quelquechose se prépare mais on se sait pas quoi.
    Bref c'est une drôle d'atmosphère comme dans un de ces épisodes de la quatrième dimension ou un gars sort de la bibliothèque et qu'entre temps la fin du monde est passée par là. Il est seul et ses lunettes sont cassées.
    Là en plus il fait froid.

    Sinon personne n'a volé mon bureau, ni l'immeuble dans lequel il se trouve, ce matin j'ai donc repris le travail.

  • No shoes no shirt

     

     

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