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La menuiserie c'est là que tout s'élabore, un studio, un logiciel, un bout de papier, un cerveau.
On assemble des bouts de trucs ensemble, des mots, des notes, des idées pour essayer de construire quelque chose de plus grand, de plus large, de solide, de beau, de remarquable, de notable.
Parfois, souvent même, il n'en ressort pas grand chose, juste un assemblage de guingois avec plein de poussière qui git sur le sol, seule témoin de notre effort.
Il faut alors ranger, balayer et considérer son échec, l'accepter pour pouvoir recommencer, continuer et réussir à avancer.
Déjà ses 10 titres pourris que l'on reconnait pas trop !!
Oui on sait 20 points gnagnagna à récupérer en écoutant ça ou avec le lecteur dessous
Et en plus il nous pose une question bonus le bougre : qui est ce gars (fastoche 2 points) et quel rapport a t il avec un de ces 10 titres pourris ??
Vous avez jusqu'au 31 mars de ce mois, par Facebook (il y passe des heures) ou par mail à l'adresse habituelle spammée par des robots aussi pourris que ces titres donc il ne la remettra pas.
Ce titre de Dredg est de toute évidence un plaisir coupable.
Vous savez le genre de morceau que tout le monde autour de vous déteste, le genre de morceau qui n’attire que des regards désapprobateurs et des phrases ressemblant à « mais comment tu peux aimer ça » pour bien vous rappeler aussi que vous vous targuez souvent d’écouter tel ou tel artiste obscur et cela depuis vos plus jeunes années, avec parfois une pointe de dédain et que là vous êtes en contradiction totales avec votre personnage.
Bref ce « I don’t know » est une plaie béante dans votre crédibilité musicale.
Mais soyons clair les vrais ayatollahs du rock, ceux qui s’endorment le soir uniquement en ayant relus 10 pages des écrits de Nick Cohn ou de Lester Bangs tout en écoutant uniquement « Metal machine Music » ne sont pas légions
Tout le monde cache son petit titre d’Iron maiden, de Lady Gaga ou de Dire Straits (pour les plus pervers) secrètement caché dans les plis de sa cape de bloggeur ou d’amateur de musique incorruptible.
Mon truc actuel c’est donc ce titre de Dredg, dont je ne connais rien par ailleurs et dont je ne veux rien connaître parce que je vais être fatalement déçu.
Ca sent bon la pop américaine des années 90 genre Bush ou Brad, ce type de groupes qui nous est parvenu via MTV mais qui n’a jamais fait souche ici.
Un habile mélange de lyrisme un peu adolescent, un peu vain pendant le refrain, sur fond de guitares légèrement nostalgiques, le tout sur un lit de basses et d’arrangements électroniques.
Bref ça ne mêne à rien mais seul importe le plaisir que l’on en retire non ?