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les insectes sont nos amis - Page 6

  • Morning Benders - Big echo

    Coincées entre une chronique de dooooooooooooooooooom ralenti, un truc de krautrock psychédélique italien et un album de drone ambient sorti à 10 exemplaires sur une K7 position Chrome avec un packaging plié à la main par le CAT du coin (je caricature mais ces 3 styles semblent être devenus brusquement les 3 mamelles de la musique mondiale indé-undergroundo pas trop connue) j’avise quelques lignes à propos des Morning Benders dans l’avant dernier numéro de Noise.

     

    Quelques lignes qui parlent de pop, de chansons non hurlées par un chanteur tatoué du sol au plafond, de mélodies et pas de technique, bref un îlot perdu au milieu de mon magazine préféré de musiques transversales et parallèles (et parfois chiantes).

     

    Quelques écoutes plus tard (oui déjà je l’ai écouté plus de 5 fois cet album ce qui est bon signe, il n’a pas rapidement rejoint les oubliettes numériques de mon pécé souvent fort remplies) je suis tombé sous le charme des Morning Benders et de leur deuxième LP « Big echo », sortit il y a bien une dizaine de mois, soit une éternité folle à l'échelle bloguesque (mais chroniquer des albums 3 mois avant leur sortie m’a toujours paru d’une bêtise totale, sans aucun recul, juste pour faire genre).

     

    Pour faire rapide et clair cet album m'évoque successivement la pop 60’s côte ouest (pas la série) pour l’accent mis sur les harmonies vocales à base de "ouah" qui peuvent en irriter certains, Menomena pour la volonté de ne pas faire rugir les guitares à tout prix comme un cache misère, Calexico pour les ambiances ensoleillées à base de piano, de cordes et de balais frottés sur une batterie et Mark Linkous pour le timbre de voix.

     

    Bref une certaine idée de la pop vintage qui puise ses racines dans le passé et qui n’hésite pas à choisir des structures audacieuses (modernes ?) pour arriver à ses fins, captiver l'auditeur, et ne pas reproduire un schéma habituel et trop souvent routinier.

     

     

    Chronique de Words And Sounds.

     

     

    Des images (un live très hippie en studio et une vidéo officielle futile) et un lien SPOTIFY  pour les plus curieux.

     



  • BT # 37 "spécial logos "

    Sur une idée de Fez vous allez devoir reconnaître 10 groupes à travers 10 logos.

    C'est quand même assez facile (sauf la 3).

    Pour le bonus vous allez devoir trouver un groupe de black metal death metal, type musical grand pourvoyeur de trucs illisibles s'il en est, là ça vaudra 10 points vu le machin (edit du lendemain : vachement clairvoyant le gars déjà 7 réponses et que des perfect y compris le bonus soit disant "illisible)

    Vous avez jusqu'au lundi 28 février minuit à l'adresse habituelle ou par message privé sur Facebook.

    Merci

     

     

     

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    BONUS

     

     

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  • Résultats BT de janvier

    Tout de suite des images.

     

    -1 Les RITA MITSOUKO : les histoires d'A

     


    -2 BOB MARLEY : exodus 


     

    -3 CHARLATANS : the only one I know

     

     

    -4 NAKED CITY : whiplash  

     

    .

     

     

    -5 ALPHAVILLE : dance with me

     

     

    -6 ARMAND VAN HELDEN : you don't know me

     


    -7 CALEXICO : two silver trees 



    -8 JOY DIVISION : the only mistake

     

     

    -9 RAMONES : the KKK took my baby away

     

     

    -10 YOUNG GODS : Charlotte (accoustique)

     

     

    Naked City et Calexico vous ont posé le plus de problèmes, quant à identifier Yamatsuka Eye (chanteur des Boredomset hurleur chez Naked City) seul le Doc a tiré son épingle du jeu, mais c'était difficile je vous l'accorde.

    Je vous conseille la vision du clip de Alphaville qui n'a pas du tout vieilli, Naked City avec 2 clips dans la retenue (le titre à trouver est le premier) quant au titre de Calexico si vous ne le connaissez pas c'est une merveille.

    Des changements en tête.

    Ronnie toujours en tête mais Benoit et Blake prennent le pouvoir en 2 et 3 ème position profitant des absences ou faiblesses de Cool B et de Pénélope.

    Dans le bas du classement seuls Guic et le Doc jouent encore (merci) les autres peuvent encore se réveiller.

    Quelques jours de répit puis ce seront vos yeux qui seront sollicités.

     

  • Rappel BT de janvier

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    Guillaume, La Buze, Ronnie, Benoit et Doc ont joué au BT de janvier.

    Et vous ?

    Vous avez jusqu'à lundi soir, à l'adresse habituelle.

  • Somewhere

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    A la sortie de "Somewhere" un de mes amis se demandait comment ce film a été perçu au États-unis.

    Est-ce qu’il a été vu comme un film d’auteur, l’équivalent d’un Rohmer chez nous, car son rythme et son traitement semblent avoir été spécifiquement faits pour un public européen  peut être plus habitué à l’errance visuelle déployée ici?

     

    Il est vrai qu’il ne se passe guère de choses dans « Somewhere », que la parole est rare et que l’on passe pas mal de temps à contempler la tuyauterie du Château Marmont, des strip teaseuses la tête en bas ou un Stephen Dorff qui tapote des coussins en fumant une clope.

     

    Johnny Marco, acteur un poil célèbre, vit dans un appartement tristounet (mais certainement très cher) du Château Marmont, excroissance gothiquo-hotelière à Los Angeles. Les jours passent et se ressemblent entre les coups de fil de son agent, des filles qui passent, des fêtes, des obligations professionnelles et des errances en Ferrari.

     

    Bref Johnny s’ennuie, rien ne semble l’intéresser vraiment, sauf quand sa fille passe la journée avec lui. Son regard pétille, il parle, s’anime et met de côté son personnage d’acteur revenu de tout. Sa présence va d’ailleurs lui permettre de sortir de la routine dans laquelle il semble s’être enfermé pour bifurquer largement.

     

    Le film nous décrit ces moments là, alternant solitude et ennui (presque) profond de l’acteur et complicité entre un père et sa fille.

     

    A la fin du film on se demande si le personnage principal du film de Sofia Coppola n’est pas Cleo, la fille de Johnny Marco, plutôt que ce dernier.

     

    En effet on a l’impression que ce personnage permet d’évoquer la situation de la réalisatrice dans l’ombre de son père durant sa jeunesse, père que l’on imagine souvent absent ou peu disponible quand elle en avait besoin.

     

    Un autre personnage s’impose aussi dans l’histoire c’est celle de l’hôtel, comme pour bien montrer la place qu’il occupe dans l’inconscient cinématographique américain (cf la tonne d’anecdotes que vous pourrez trouver sur le Château Marmont) et pour lui rendre alors un discret hommage.