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Regardez en boucle cette démonstration mathématique au moins une dizaine de fois, c'est hypnotisant.Chasles, Fibonacci et même les mentons des frères Bogdanov n'ont qu'à bien se tenir.Venez avec moi acheter pleins de t shirts à tête de loup ou avec des camions pour suivre le
Bob TheFlash Back Tour.Ensuite on fera le Dakar. On flinguera notre réveillon, qui de toutes les façons aurait été raté comme toutes les autres années, en faisant une spéciale dans les Ardennes dans le froid et l'humidité le matin du 1er janvier, on écrasera des petits n'enfants dans des villages perdus, on demandera un autographe à Gérard Holtz, on aura surtout l'impression de participer à la dernière grande aventure humaine.ps : vous vous rendez compte si vous n'aviez pas perdu 1 minute à lire ce post, vous auriez fait autre chose pendant 1 minute ... -
1988-1994
Sous cette appellation barbare se cache mon grand projet que j'ai depuis des mois
: annexer le Kamchatkafaire une liste la plus exhaustive possible des concerts auxquels j'ai assisté, non pas pour me faire mousser (vu la majorité de gros débiles inconnus que j'ai vu ça va pas toucher grand monde) mais plutôt pour avoir enfin tout en un seul lieu et non pas des bouts de papiers, de tickets, de programmes écornés épars. Of course je l'alimenterai par la suite au fur et à mesure.1988
> Haine Brigade/Sourire Kabyle/Bérurier Noir (Lyon): 1er concert ever, je sors du lycée je prends le train (oui mon sac US est pleins d'imprécations au marqueur mais je composte mon ticket), la grande aventure, seul, concert évidement mémorable. Au retour je me réveille dans la gare de Valence avec que le train ne reparte pour Avignon 100 kilomètres trop loin.
> Nitzer Ebb/Depeche Mode (Lyon) : Je me souviens juste de Nitzer Ebb où 2 gars de part et d’autre de la scène tapaient sur des tambours comme des sourds, pendant qu’un gars au centre hurlait sur fond de bandes pré-enregistrées, le choc, à côté Gahan et ses potes c’était un peu fadasse
> Die Mimi’s/Ludwig Von 88 (Valence) : concert débile, avec 2 groupes (très) débiles
1989> Washington Dead Cats/Bérurier Noir (Le Teil) : les WDC avaient l’habitude au début de leur « carrière » de balancer des poireaux dans la salle, ceux çi piétinés par
quelques punks avinésla foule en délire dégageaient une espèce de vapeur qui piquait alors les yeux des gens présents les obligeant à quitter les lieux, génial non ? Là durant le concert aucun légume ne fut maltraité.> Ben Vaughn/Gogol 1er (Lyon) : drôle de concert entre un punk débile et un Ben Vaughn, folkeux seul avec sa gratte acoustique ensuite en seconde partie de soirée, plus calme et qui lui n’a pas cassé de télé sur scène juste un paquet de cordes de guitare.
> Shelleyn Orphan/The Cure (Lyon) : à l’occasion de la tournée Disintegration et à l’époque c’est ce qu’ils auraient du faire….> Ludwig Von 88 (Valence) : je sais ce que vous pensez « mon dieu quel rebelle, trop underground dans le système » et je vous répondrais « c’est vrai, j’étais un vrai fou furieux acnéique, trop occupé à niquer le système ». Maintenant j’ai un blog ……..
> Raoul Petite (Valence) : aucun souvenir
1990> Ludwig Von 88/Die Mimi’s/Nuclear Device (Lyon) : ça devait être super….
>Jenny Morris /Tears For Fears (Lyon) : la première a disparu corps et biens en Australie, les seconds ont fait que des albums tout moisis après « the seeds of love » que déjà je trouvais pas terrible
> Les Rats (Valence) : je me demande où était le concert, je me souviens juste du prix 10 balles (tremble Madonna !!!)
> The Mission (Lyon) : comme j’ai de la personnalité après avoir écouté du punk, j’ai écouté de la musique gothique, mais un peu après tout le monde
1991
> Noir Désir (Lyon) : impeccable, le groupe joue au baby foot sur scène, fait du solex, interprète aussi des morceaux de ses 2 albums et demi au passage, très grande prestation
> Les Shérifs (Valence) : concert punk et gratuit
(Pour cause de présence (forcée) au sein des forces de défense nationale de mon beau pays, roi des forêêêêêêts, plus grand chose pendant 1 an et demi)
1993> EV/Electric Buttock/VRP/Les Thugs/Noir Désir (Montpellier) : c’était le dernier concert des VRP à tout jamais ce jour là
> The The (Lyon Lyon)
> Noir Désir/? (Lyon) : aucun souvenir
> Young Gods/Noir Désir (Arènes d’Arles) : oui je sais 3 fois dans l’année c’était peut être beaucoup
1994
> Failure/Tool (Lyon) : petit concert devant 150 personnes pour Tool devenu plus tard un groupe renommé
> Al Green/Marcus Miller (Arènes de Vienne) : mon échappée jazz rock, aujourd’hui je suis incapable de réécouter l’album de l’ex bassiste de Miles Davis, je me demande ce qui m’a pris à ce moment là
> They Might Be Giant/Franck Black (Lyon) : excellent groupe de scène pour les premiers, le gros lui enchaîne les morceaux comme avec les Pixies, mais là en solo.
> 10 Petits Indiens/Burning Heads/Sons Of The Desert (Valence) : soit de la chanson réaliste française, du punk à roulette et du trad irlandais alcoolisé
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Jeu sans nom et sans catégorie
Après un Imoogle trop facile, un nouveau jeu à Les Insectes Sont Vos Amis.
L'idée était ancienne mais ma flemme de tripoter des MP3 était plus forte.
Et puis Matthieu me doubla dans la côte et fort dépité je fus.
Mais il m'excusera certainement s'il vient par ici de faire pareil, sinon je lui enverrai une photo de moi en train de bricoler (aussi rare que de la sincérité dans les propos de Michèle Alliot Marie et donc inestimable) pour me faire pardonner.
Un fichier 10 extraits de chansons, vous avez une ou des réponses, les commentaires sont là pour ça.
Si vous bloquez à un
passage àniveausortez vite de votre voiture et courez vous mettre à l'abri, je vous file des indices.Au passage si vous avez un nom pour ce jeu, je suis preneur, toutes les propositions sont les bienvenues, mon imagination est en (stéphane) berne.
Merci
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La caverne de platon version rudimentaire
Imoogle dormait tranquillement, quand il fut réveillé par un appel téléphonique mystérieux.
Il avait rendez vous au coin de l'impasse Nicolas Sarkozy et de la bibliothèque Stone et Charden.
Un être incertain, mi canard de barbarie mi fromage de brebis, lui remit ces 5 documents et disparu avec Jean Pierre pour aller faire une sauce Mader.
Imoogle jeta un coup d'oeil aux 5 documents, il était perplexe.
Mais de quoi est ce qu'il s'agissait il donc qu'il s'agissait ???
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La drogue c'est de la merde (surtout quand y en a plus)
(Keanu Rêve)
Dans les liens de mademoiselle l'Araignée, il y a un blog (en déshérence) qui s'appelle "Antanagor Glouk s'espionne lui même".
Ben dans "A scanner darkly" c'est exactement ce que l'on demande au héros Bob Arctor (Keanu Reeves) au milieu du film, de s'espionner lui même.
Bob en fait il est flic aux stups, en Californie et dans 7 ans, au moment où une drogue, la substance D, fait des ravages.
Mais la problème de Bob c'est qu'il est complètement accro à cette drogue, comme ses potes slackers qui habitent dans sa maison pourrie.
Au bout d'un moment Bob ne sait plus trop ce qu'il fait, qui il est, surtout quand ses supérieurs lui demande d'enquêter sur cette bande de camés qu'il fréquente et donc sur lui même.
Comme dans l'exceptionnel "Requiem for a dream" tout le film va donc tourner autour de cette bande de zozos et de leur quotidien morne, de leurs délires de junkies sur les vitesses manquantes d'un vélo et autres abyssales futilités.
Comme dans le film d'Aronofski il ne se passe pas grand chose, c'est la forme du film qui va emporter l'adhésion, le rendre intéressant.
Ce n'est pas ici une mise en scène et une musique mémorables qui vont marquer les esprits, mais le traitement donné à l'image.
On avait déjà Sin City ou Renaissance dans des registres plutôt gris ou noirs, là c'est l'option crayon 4 couleurs dont use Richard Linklater, pour un rendu fabuleux, filmé en prises de vue réelles puis retravaillé en studio, permettant de pouvoir donner aux spectateurs une vision distordue, désordonnée des évènements sur l'écran, comme les personnages aux prises avec leur drogue.
La limite de cet exercice c'est justement que c'est un film purement esthétique avec plus de forme que de fond. Mais cette forme rend le film flou et retranscrit bien justement la confusion, la parano dans laquelle baigne les personnages jour et nuit.
Tout ça est tiré d'un bouquin de Philip K Dick (substance mort), maitre es science fiction et es drogues aussi, s'apparentant parfois à une autobiographie de ce que sa vie a peut être été à une époque : écrivain ? camé hallucinant des histoires ? écrivain camé ?
Pour avoir une idée plus précise du film vous devriez trouver ici les premières 20 minutes en full VO.