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  • 1995 - 1998

    Dans cette seconde partie il va être notamment question de l'existence de Dieu et du retour imminent d'Elvis sur terre, mais aussi de l'ouverture d'une salle de concert à Lyon en 1996, le Pez Ner, aujourd'hui fermée, qui m'a fait  voir pas mal de groupes à la notoriété immense et au compte en banque rempli.

    1995

    > Alboth/Hint (Lyon) : 2 groupes supers pas connus, entre free-rock et industriel débridé, scotchant. Le chanteur de Alboth portait des gants Mappa rose pendant le concert. j’ai eu envie de faire la vaisselle immédiatement en rentrant

    > Goz Of Kermeur/Young Gods (Crest) : j’ai perdu mes lentilles ce soir là, ce qui gâcha bien les choses il faut bien le dire, surtout pour faire les 30 bornes du retour qui s'effectuèrent dans un flou Hamiltonien.

    > Pore/Bastärd/Lee Ranaldo (Lyon) : concert dans un squatt de la Croix Rousse avec en "guest star" un des guitaristes de Sonic Youth. 

      1996

    > Sister Iodine/Hint : encore Hint allié avec un groupe qui attira les foules en masse (80 personnes au moins), noise et indus et surtout gastro de la mort donc là aussi les choses furent gachées et vite pliées

    > Liminal (Lyon) : un des rares concerts que j’ai fais assis et tout seul. Le but pour les 2 membres du groupe était de faire une bande son electro-ambient live au Nosferatu de Murnau projeté dans la salle. Objectif atteint, réussite totale.

    > Kaspar Toeplitz/X Ray Eyes/Donkey (Lyon) : aucun souvenir, juste d’une mec super baraqué qui jouait de la basse (Kaspar T) en solo super fort, vous voyez le genre de concert arty ….

    1997        

    > dEUS (Lyon, dans une boîte de nuit) : un des meilleurs groupes au monde tout simplement mais dont tout le monde se fout, dommage.

    > Toho Sara/Musica Transonic (Lyon) 2 groupes de noise psychédélique from Japan, un dimanche soir, devant environ 25 personnes à un volume sonore indécent, mes oreilles s’en souviennent encore.

    > Ruins (Lyon) : from Japan too, duo basse/batterie, incompréhensible, changements de rythme toutes les 7 secondes, mais joué par 2 musiciens heureux d’être là comme rarement dans un concert, un excellent souvenir.

    > PCM/Scorn (Lyon) : jungle et electro-dub sombre, infra-basse in your face !!!

    Ulan Bator et Faust (Lyon):  ennuyeux au possible (comme cette note non ??)

     >Noël Akchoté/ Rude Olive (Lyon) : le premier est guitariste de free jazz, concert tout en douceur avec un comparse au sampler, les seconds, selon leurs dires font « de la soupe mais pas de la merde », vous voyez le genre aussi...

    >Ulan Bator/Tantrum (Crest) : noise rock sous une tente en plein vent.

    1998

     > Isotope 217/Tortoise (Lyon) : comment je me suis retrouvé là, à un concert de post-rock teinté de prog, genres que je déteste par dessus tout. Je devais avoir trop de personnalité à cette époque là       

    >L’effet Vapeur (Lyon) : jazz, avec un batteur frisant la cinquantaine, qui gonfle des gros ballons, qui joue avec des petits jouets de gamins sur le devant la petite scène, qui parfois joue aussi de son instrument. Le reste des musiciens, tout aussi jeunes, sont eux rigolards, décontractés, devant bien 23 personnes, un des meilleurs concerts vus

     > Pulkas/Jesus Lizard (Lyon) : là aussi grand concert, avec un groupe de hard core US disparu et un chanteur alcoolique qui au bout de 2 morceaux nous a montré sa bite et au bout de 3 morceaux a commencé à sauter dans la foule régulièrement, sans jamais perdre le fil de ses paroles.

    > Kill The Thrill/Young Gods (Macon) : les premiers étaient chiants comme du Godard ou Mallick et les seconds en forme comme toujours.

  • Au delà du punk et vers le (capitaine) flime (le retour)

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     (Mickey sous acide)

    Tout morceau est succeptible d'être repris, que ce soit du Prince, "Baby one more time", les intouchables Brel/Brassens/Gainsbourg/Ferret, des classiques des Beatles ou de Bob Dylan.

    Les reprises sont malheureusement souvent de pures copies, des décalques sans audace, ni imagination. Ben ouais reprendre Nena ou "California dreamin'" en punk/ska c'est beaucoup plus rigolo et les djeunes adorent (et puis surtout c'est beaucoup plus simple).

    Par contre un pan musical entier est souvent oublié, il s'agit des musiques purement électroniques, populaires dans leur version aréne bi ou plus confidentielles dans leur version house ou electronica.

    En effet les groupes ou chanteurs ne reprennent très souvent que des titres pop ou rock à guitare, pensant peut être que l'electro et ses dérivés ne peut s'adapter au régime guitare/basse/batterie.

    Alors quand 3 groupes reprennent avec bonheur du Beyonce, du Aphex Twin et du Daft Punk, dans des versions totalement opposés aux originaux pour les amener ainsi sur d'autres terrains,  je m'empresse de vous les soumettre.

    La plus connue du lot est bien sûr Beyonce (est ce à dire que cette demoiselle est totalement inculte et qu'elle n'a jamais pu apprendre l'alphabet  "au delà du "C" ??)) ancienne chanteuse des Destiny's Child. Le titre repris est "Crazy in love" que l'on a entendu partout et qui a du faire des ravages en boite (enfin j'imagine car m'étant moi même retiré de la vie des dance-floor depuis quelques années, je n'en sais pas grand chose en fait). Le cover est assuré par Snow Patrol, groupe de pop rock mainstream anglais, enregistré lors d'une session à Radio 1.

    Le cas de Daft Punk (la gloire (caution ?) électronique française) est là plus compliqué, car autant le titre précédent a une structure pop (couple/refrain), autant pour l'insupportable "Harder, better, stronger, faster" c'est plus vague. Uminski, sais pas d'où ils viennent ni qui ils sont, en fait une lecture débile, punko-wock and roll, qui surpasse l'original sans aucun problème (c'est pas dur vous allez me dire...)

    Idem pour Aphex Twin et son "Flim". Le titre, complètement intrumental là, est une espèce de comptine électronique  un peu cabossée, comme souvent dans les titres de Richard D James, toujours hors des canons habituels de la chanson. Logiquement finalement c'est un trio de jazz, Bad Plus, qui reprend ce titre de magnifique manière avec un piano, une contrebasse, une batterie et beaucoup de brio.

    Je vous mets d'abord l'original d'Aphex Twin car c'est quand même pas l'artiste le plus connu du monde.

    Et voici la version de Bad Plus, qui a fait pleins d'autres très bonnes reprises de titres très éloignés du jazz (Nirvana, Black Sabbath ou Blondie par exemple) et qui garde l'esprit ritournelle enfantine d'origine.

     

    Une petite devinette pour la route.

    Quel titre/groupe est repris de belle manière Jimmy Eat World pour en faire un morceau triste loin de l'hystérie clinquante de l'original. ?? Encore un morceau d'un groupe électro qui allait révolutionner l'histoire de la musique, dans le milieu des années 90, et qui se dégonfla comme une baudruche pour retourner dans l'anonymat sous une bache, passant du statut de branchouille à ringard en quelques temps.

     

  • Veuillez patienter pendant cette interruption de votre blog (problèmes techniques and stuff .....)

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    Remember Michel Droit, l'ORTF, Roger Lanzac, La piste aux étoiles, le noir et blanc, le Général, la chienlit, les speakrines qui articulent, au théatre ce soir, les amants dans les placards, les Shadocks qui pompent, l'absence de pub, une seule chaîne et des programmes qui devaient commencer à 19 heures et finir vers 23 heures, pas de télé le 1er mai, la mire-damier, le petit train d'interlude, Dalida qui louche, Roger Harth et Donald Cardwell, Nounours, Saturnin le canard et le site de l'INA pour se ballader au milieu de tout ça, à l'époque où la couleur n'existait pas encore (et encore moins le code HTML qui effriiiiiiiiiiite les nerfs).

  • Passé un cape, elle n'a plus le droit de cité

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    Un mot, 5 manières de l'illustrer, un indice dans le titre bourré de fautes, mais c'est pour vous aider ...

  • Flip flap flip and flap

     

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     (JF C(l)opé passant une audition pour Earaserhead)

     

    J'adooooore Jean François C(l)opé.

    C'est mon type d'homme déjà, il n'emploie jamais la langue de bois (avec MAM, ils doivent faire des concours de sincèrité avant de passer à la télé) en plus et puis il est tellement, comment dire tellement enfin il est génial.

    Pensez donc ce brave homme pour faire passer la pilule du tabac (enfin ensemble c'est pas recommandé non plus) qui ne sera plus autorisé dans les bureaux de tabac (ni au musée du fumeur à Paris) ni nulle part (qu'ils crèvent sur le trottoir les fumeurs) s'est dit "ouah les années 60 c'était trop bath, ressortons flippers (oui le dauphin c'est ça Kévin) et baby foot (je ne connais pas le pluriel de ce mot si vous savez vous....) et baissons les droits sur ces engins de notre jeunesse enfuie et défigurée par le temps qui passe et les gauchistes qui font rien qu'à nous embêter et empêcher monsieur Sarkozy de monter  légitimement sur le trône de France")

    Les djeunes vont adorer ça tiens jouer au "baby" (avec des cendriers bouchés) ou au "flip'", après ils iront se boire une petite menthe à l'eau avant d'aller au collège en trolley-bus pour le cours de latin de monsieur Mallet tout en parlant du dernier épisode de Thierry La Fronde d'hier soir qui était génial .....

    Je trouve que cette idée en dit long sur la vision de notre pays et sur la manière d'appréhender le futur et les générations qui vont y vivre.

    MSN, les mobiles, le langage en tranche des SMS et les pécés sont passés par là d'une part, cette décision ressemble à une dernière cartouche mouillée plutôt pathétique avant les échéances de 2007.

    De plus comment imaginer que la réapparition de ces pachydermes dans les cafés va compenser la (possible on en reparlera aussi) perte des débits de tabac et autres bars (la taxe est fixée de 16 à 92 euros par an).

    Mais ce qui est bien c'est que maintenant tout va être à nouveau possible, comme avant.

    Pensez donc relançons la production des Amis 8 et des Simca 1100 bien moins chères que ces satanées voitures modernes en plus pleines d'électronique qui polluent bien trop l'atmosphère (déjà qu'avec tous les satellites qu'on envoie....)

    Fabriquons des rames de Corail pour faire tranquillement Paris Lyon en 7 heures, et ainsi avoir le plaisir des cuisses et du dos, qui l'été, se collent sur la moleskine orange des fauteuils; pour avoir enfin le temps de relire le "Mal français " de d'Alain Perrefitte ou les mémoires du Général.

    Rouvrons les usines à minitel pour affirmer haut et fort notre indépendance face au géant Windows et à son logiciel opportun qui doit beaucoup (trop ??) à la télématique à la française. Je vous le dis 3615 Ulla a toutes ses chances d'être racheté comme YouTube d'ici une quinzaine de jours, faites moi confiance.

    Si les DVD et les CD sont la cibles des pirates de tous bords, c'est que ce ne sont pas des standards suffisaments vigoureux.  Remettons sur le devant de la scène le Betamax et le V2000 qui vont sauver l'industrie musicale et vidéo, rendre le sourire à Pascal Nigger et à la RIAA. 

    Arrétons enfin de passer des groupes de musique moderne qui font peur à l'Eurovision et permettons à des chanteurs à textes et à voix de s'exprimer pour péréniser le génie français à travers les siècles.

    Amen.