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  • The Chaser

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    Le quartier de Mangwon, à Séoul, peut être vu comme une illustration du cerveau en mauvais état du tueur en série qui sévit dans The Chaser.

    Soit un lieu escarpé, pleins de recoins lugubres, de raides pentes, de vertigineuses descentes, poisseux, glissant.

    Joong-Ho va passer 2 heures à arpenter ce coin, qui va devenir son enfer personnel, pour y retrouver une des prostituées qu'il emploi et qui a été kidnappée par un détraqué particulièrement retors.

    Joong-Ho a été policier avant, puis après une sombre histoire il a été vidé de son unité et s'est mis à son compte dans le business, comme maquereau, peu étouffé par les scrupules.

    Trois de « ses » filles disparaissent et lui imagine qu'elles se sont faites la malle avec « son » fric et qu'elles l'ont donc embobiné.

    Mais un détail le gêne, les 3 filles ont disparu après avoir rencontrées le même homme. Droit dans ses bottes il se met à la recherche du gars, non pas pour le livrer à la police, mais sans penser le moins du mode qu'elles aient pu tomber sur un pervers lui demander des comptes et récupérer son fric.

    Rapidement il va mettre la main sur le gars, la police va s'en mêler, et à l'instar de John Doe dans Seven, celui ci va avouer ses crimes, mais on est qu'à un tiers du film.....

    Et là les choses vont changer Joog-Ho va voir ses certitudes bien établies se fissurer, il va se rendre compte que « ses » filles ne sont pas justes des morceaux de chair, mais qu'elles ont aussi une vie de famille, des enfants.

    La prise de conscience de Joog-Ho va faire basculer le film, quand il va être mis en présence de la fillette de la dernière de ses prostituées disparues..

    Il va passer ensuite son temps à retrouver sa mère, comme pour se prouver qu'il est encore digne d'existe aux yeux de quelqu'unr, à n'importe quel prix, animé par une rage impressionnante que rien n'arrête, même pas les coups de marteau.

    Mais que fait la police pendant ce temps ?

    Ben pas grand chose justement, elle récupère le tueur par hasard, se demande bien ce qu'elle va faire avec de tels aveux et va passer sont temps à partir sur de fausse pistes ou à se disputer entre services sur fond de lumières blafardes dans des commissariats où les coups pleuvent facilement.

    Cette violence policière cache son incapacité à se concentrer sur le principal : les victimes.

    Le tueur lui refuse de donner son adresse, où agonise sa dernière victime (une des filles de Joong-Ho donc) il attend que le temps passe, étrangement absent à toute l'agitation autour de lui, il sait que les heures jouent pour lui, sa garde à vue sans preuve ne pouvant se prolonger indéfiniment.

    The Chaser est traversé par des moments de sauvagerie, d'éclats de rire quand la police apparaît, de suspense après la remise en liberté du tueur, d'émotion quand apparaît la petite fille perdue.et seule comme le « héros » (j'ai du mal à écrire ce mot tant son étoffe est bien délavée).

    Le réalisateur se joue de certains écueil comme de transformer le film en buddy-movie quand Joong-Ho prend la gamine sous son aile.

    De brusques crochets évitent, tout en restant au sein d'un genre bien délimité, de donner trop à voir au spectateur.

    Même si tout n'est pas parfait (flics un peu trop à la limite de la stupidité, brusque escamotage de la petite fille pour laisser les mains libres à Joong-Ho dans son enquête...), The Chaser est un très bon film, riche en fibre et en protéines, qui avec sa retenue, sans vains effets de style vite fanés, restera  certainement comme un classique du cinéma sud-coréen.

  • Cover me "spécial adaptation française"

    Cela faisait longtemps que nous n'avions pas entrouvert la boite à reprises.

    Cette fois j'ai jeté mon dévolu sur des reprises in french, de celles qui dans les années 60, 70 ou 80 reprenaient des grands hits du moment de manière disons personnelle voire hasardeuse.

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    La première à rentrer dans l'aréne c'est Sylvie.

    Qui ?

    Ben Sylvie les gars la femme de Jauni, la génitrice de David Halliday.

    Bon Sylvie est déjà bien connue pour son cover de "Morning Train" de Sheena Easton sous l'appellation audacieuse de "L'amour c'est comme une cigarette".

    Mais là tout s'emballe, on fait tourner les mouchoirs, on se tartine de laque Elnett et on passe la vitesse supérieure avec sa reprise à la truelle du "Sweet dreams" de Eurthymics qui devient par magie "Déprime" lui permettant d'enchaîner une ribambelle de "ine" tout au long du titre, ça devient vite génant je dois le dire.

    L'auteur du carnage est Michel Mallory parolier de Jojo (tiens donc), Mireille Matthieu, Guichard et autre Nicoletta.

     






    "C'est beau, ça a du talent" c'est ainsi que Sacha Distel nous présente élégament Véronique Samson (sympa non ?) pour ensuite s'acharner sur "With a little help from my friends" de qui vous savez.

    Il faut voir ensuite avec quel brio Sacha brouille les pistes sur le refrain et l'avale littéralement pour en recracher une reprise incroyable de médiocrité franchouillarde.

    (Pour le même prix vous avez droit à un bout d'une émission de 1972 qui me fait dire qu'avant ce n'était finalement pas mieux, surtout quand il s'agit d'Aldo Maccione, vous noterez la présentation du groupe "Il était une fois" à la toute fin, "un groupe propre" assez drôle quand on connait la fin de sa chanteuse...)



     

     

     

    Le roi du psychédélisme, de la guitare pas branchée, qui arrive de loin et qui fuit de partout, ce ne peut être que Ringo qui sublime les Buggles en 1979 avec "Le grand corbeau noir".

    Un grand classique indépassable, après ça la chanson française ne fut plus jamais la même.......

    Tout commentaire est superflu, voyons plutôt des images d'archives qui font un peu peur au cerveau.

     

  • Jeu Flash

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    Pour récupérer facilement 10 points il suffit de me dire qui est ce gars là dans les commentaires

    Indice : ce n'est pas le chanteur de Trust

     

    Pour s'octroyer 10 autres points de plus supplémentaires je voudrais aussi, toujours dans les comm', le nom du groupe (5 points) et le titre de l'album ci dessous (5 points)

    Sonic (qui porte bien son nom sur ce coup là) identifie Propaganda et son "A secret wish" (1985)

    Etrange album très loin parfois de ses singles "Duel" et "P Machinery" qui servit pendant des années à donner l'heure sur Sky Rock, mais y a longtemps (et prescription)

     

     

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  • Pirato ergo sum

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    « Je pirate donc je suis », verbe « être » ou « suivre » car pirater c'est aussi faire comme tout le monde, pourquoi eux et pas moi, donc allons y absorbons des kilos Gigaoctets de choses sur nos disques durs, on verra bien après ce que l'on en fera (en général pas grand chose d'ailleurs).

    Bon pirater, dans mon cas présent, c'est d'aborder essayer, de trouver des musiques qui pourraient me plaire, me faire vibrer, me faire vivre en quelque sorte.

    Internet serait donc une immense médiathèque virtuelle où je pourrais emprunter de tout, sans limitation de CD's, à n'importe quel moment, guidé par n'importe quelle pulsion (tiens KMS parle Sexton Blake voyons donc voir à quoi ressemble ses reprises)

    D'abord les données numériques vont aller en rejoindre d'autres sur un disque dur de 500 gigas (oui je vous ferais juste remarquer que mon premier PC acheté en 2001 avait un DD de 30 gigas,  8 ans plus tard aucun PC n'est vendu sans DD à moins de 300 gigas tiens tiens, ça doit être pour y stocker les photos de famille, la photographie numérique à beaucoup pris d'ampleur ces derniers temps), elles seront sagement entreposées en attendant de passer dans le lecteur MP3 pour y être écoutées une ou plusieurs fois pour les artistes les plus chanceux (là aussi inflation de lecteurs, tout le monde en possède un, les transports en commun sont remplis de  gens qui s'apparentent plus à des zombis Carpenterien qui semblent écouter les instructions d'entités invisibles qui leur disent comment vivre et qui ont bien sûr acquis leur musique sur des  « plates-formes légales de téléchargement » selon la terminologie officielle).

    Le plus souvent la case suivante est celle marquée « poubelle », dans certains cas un ou 2 titres jugés « imparables » seront conservés pour faire des compils écoutées en voiture ou diffusées dans le salon à des amis qui ne comprennent jamais pourquoi ce titre là a fait mon unanimité (les sots).

    Le stade ultime est donc l'achat (le quoi ??) pour conserver précieusement des albums qui me semblent dignes d'intérêt (cette dignité s'émousse parfois au fil des années je le confesse) et dont j'aimerais disposer, artwork y compris. le tout allant se ranger sagement dans des colonnes imaginées par des designers suédois tous appellés "Billy".

    Suis je coupable ? Oui certainement, je n'ai pas grand chose à dire pour ma défense, surtout avec le développement d'offres type Jiwa qui me permettent d'écouter des artistes comme Loney Dear (merci Erwan au passage) de manière légalement officielle.

    Je pourrais juste avancer que pour ma part en bout de course j'achète bon an mal an 1 ou 2 albums par mois et que j'ai ainsi fais de bonnes découvertes (des noms ? The Kills, Cherry Red, Paper Chase.....), que j'ai acheté certains albums en K7 puis en CD et que là personne ne m'a félicité pour avoir soutenu l'industrie du disque à l'époque (c'est pour cette raison qu'elle s'est peut être aussi bien portée artificiellement pendant des années aussi) et que je télécharge sauvagement sur mon DD des titres que je possède déjà par ailleurs, cette facilité me permettant de faire des playlists pendant une soirée, au débotté, pour des amis qui d'ailleurs détestent cordialement les ¾ de ces morceaux (les rustres).

    Télécharger est donc un confort du 21 ème siècle.

    Cependant je me pose la question de savoir si d'une part la répression renverra les chiffres de l'industrie du disque dans les hauteurs et si les jeunes générations il me semble assez friandes de singles vont les y aider ?

    Ensuite une approche de la question n'a jamais été, ou rarement abordée.

    Le piratage tue donc la création, les majors investissent moins gna gna gna. Mais quand l'on évoque les temps dorés du disque, les années 80 en deuxième partie et les 90's en totalité, on parle aussi d'une époque très différente.

    A ce moment là nos parents, avaient 1 abonnement France Telecom, une télé, des disques, des bouquins, un abonnement à Télé 7 Jours, une voiture et allaient parfois au cinéma. Point barre.

    Nous nous avons plusieurs abonnements téléphoniques pour nous et nos enfants (enfin à terme c'est ce qui nous pend au nez), un téléphone portable dont nous changeons souvent, un ordinateur que nous changeons souvent, son abonnement, une télé et un lecteur DVD, des DVD, un lecteur MP3 (perso c'est mon troisième), un DD externe, une PS 3 ou une WII et des jeux, une DS et ses jeux, toujours une voiture, parfois 2, toujours des livres (et des BD) mais avec une production astronomique et aller au cinéma est devenu aussi anodin que d'acheter une tranche de Madrange chez Auchan malgré des prix débiles (qui aurait payé 60 francs la place de ciné il y a 10 ans ?)

    Donc avec ces nouveaux gadgets (pour la plupart difficilement téléchargeables sur internet vous en conviendrez) qui tous mis bout à bout ont un poids économique important par ménage (et je n'ai pas parlé des prix des voyages qui font que l'on paie moins cher une semaine au Maroc qu'une location au bord de la mer et qui nous ont tous fait visiter Marrakech ou l'île de Jerba ces dernières années) comment la musique aurait elle pu avoir un développement toujours aussi vigoureux (et je vous rappelle tous les albums que nous avions en K7 ou en vinyle et que nous avons racheté au prix fort en CD dans les 90's) ?

    La faute n'a t elle pas été rejetée sur le piratage un peu facilement ?

    Celui ci explique cette chute aussi mais il n'en est pas la seule cause, mais la musique se consomme maintenant différement (les concerts par exemple) et elle n'a plus la place favorisée qu'elle occupait auparavant.

    Enfin j'adore que messieurs Nègre ou Olivenne me fassent la leçon sur la chute des ventes d'albums et sur le piratage.

    J'aimerai bien savoir de quand date leur dernier achat d'un album dans un magasin réel ou virtuel (le club Dial ?)

  • BT mars "deaf test"

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    Nous sommes en mars

    Pas de musique mais des bouts de pochettes, rien d'obscur, pas de death metal, ni de drone music, 10 bouts de pochettes toutes connues à retrouver d'ici le 31 mars

    20 points à recupérer.

    Mail dragibus69chez free.fr

    Je mettrais un jeu flash en ligne dans le mois soyez en sur.

    Vous pouvez aussi jouer chez TCS (toutes les fins de mois), Ama L (le samedi), Coolbeans (euh des fois, faut pas se rater), chez Mariak (mais pas en ce moment et c'est du cinéma)

    Sinon reste la Française des Jeux pour les plus accros, voir Las Vegas pour les plus cramés mais c'est plus trop ça (remarquez doivent faire des prix)