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les insectes sont nos amis - Page 77

  • La caverne de platon version rudimentaire

    Imoogle dormait tranquillement,  quand il fut réveillé par un appel téléphonique mystérieux.

    Il avait rendez vous au coin de l'impasse Nicolas Sarkozy et de la bibliothèque Stone et Charden.

    Un être incertain, mi canard de barbarie mi fromage de brebis, lui remit ces 5 documents et disparu avec Jean Pierre  pour aller faire une sauce Mader.

    Imoogle jeta un coup d'oeil aux 5 documents, il était perplexe.

    Mais de quoi est ce qu'il s'agissait il donc qu'il s'agissait ???

     

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  • La drogue c'est de la merde (surtout quand y en a plus)

     

     

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    (Keanu Rêve) 

     

    Dans les liens de mademoiselle l'Araignée, il y a un blog (en déshérence) qui s'appelle "Antanagor Glouk s'espionne lui même".

    Ben dans "A scanner darkly" c'est exactement ce que l'on demande au héros Bob Arctor (Keanu Reeves) au milieu du film, de s'espionner lui même.

    Bob en fait il est flic aux stups, en Californie et dans 7 ans, au moment où une drogue, la substance D, fait des ravages.

    Mais la problème de Bob c'est qu'il est complètement accro à cette drogue, comme  ses potes slackers qui habitent  dans sa maison pourrie.

    Au bout d'un moment Bob ne sait plus trop ce qu'il fait, qui il est, surtout quand ses supérieurs lui demande d'enquêter sur cette bande de camés qu'il fréquente et donc sur lui même. 

    Comme dans l'exceptionnel "Requiem for a dream" tout le film va donc tourner autour de cette bande de zozos et de leur quotidien morne, de leurs délires de junkies sur les vitesses manquantes d'un vélo et autres abyssales futilités.

    Comme dans le film d'Aronofski il ne se passe pas grand chose, c'est la forme du film qui va emporter l'adhésion, le rendre intéressant.

    Ce n'est pas ici une mise en scène et une musique mémorables qui vont marquer les esprits, mais le traitement donné à l'image.

    On avait déjà Sin City ou Renaissance dans des registres plutôt gris ou noirs, là c'est l'option crayon 4 couleurs dont use Richard Linklater, pour un rendu fabuleux, filmé en prises de vue réelles puis retravaillé en studio, permettant de pouvoir donner aux spectateurs une vision distordue, désordonnée des évènements sur l'écran, comme les personnages aux prises avec leur drogue.

    La limite de cet exercice  c'est justement que c'est un film purement esthétique avec plus de forme que de fond. Mais cette forme rend le film flou et retranscrit bien justement la confusion, la parano dans laquelle baigne les personnages jour et nuit.

    Tout ça est tiré d'un bouquin de Philip K Dick (substance mort), maitre es science fiction et es drogues aussi, s'apparentant parfois à une autobiographie de ce que sa vie a peut être été à une époque : écrivain ? camé hallucinant des histoires ? écrivain camé ?

    Pour avoir une idée plus précise du film vous devriez trouver ici les premières 20 minutes en full VO. 

  • Total eclipse of the gazinière

     Je pensais faire un spécial Depeche Mode en 2 parties, mais là on peut pas lutter, le monde doit savoir, l'actualité est donc chamboulée.

    Place donc à Hurra Torpedo, un des trucs les plus marrants de cette année, voir plus ..., qui s'attaque à Bonnie Tyler et à son indigeste "Total eclipse of the heart".

    Enjoy 

     
    Merci à Grumly pour ce (merveilleux) lien... 
  • La colline a mal aux yeux

     

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     (on voit bien les yeux, on distingue par contre mal la colline qui est sur la face B)

     

    Haute tension a plutôt été une très bonne surprise, il y a 3 ans, se posant (enfin) comme un très bon film-qui-fait-peur français.

    L’action avait beau se passer dans le sud ouest, pas de cliché franchouillard à base de cassoulet tueur ou de Félicien qui boit du pastis et qui devient fou, juste un malade qui décime une famille et court après les 2 rescapées pour avoir du rab', pour déboucher sur un final surprenant.


    Pour la « Colline a des yeux » Alexandre Aja s’est attaché à un remake d’un vieux film de Wes "Scream" Craven (A).


    C’est un peu pareil, mais dans la désert cette fois et de l'autre côté de l'atlantique, encore une famille qui se fait massacrer par une autre famille de dégénérés notoires bercée trop près du feu nucléaire des années 50. C’est violent, gore, mais à la fin le bébé il est sauvé (petite aparté pour les mamans inquiètent qui liraient ce blog).


    La bonne idée du film est de le faire se dérouler en partie dans une ville test ravagée où l’ont exposait des mannequins et où l’on reconstituait des appartements pour évaluer les dégâts après avoir fait péter une bombe dans les parages.


    Vous avez déjà vu ces vieux films de propagande, où des militaires avec des lunettes de soleil et parfois des casquettes pour les plus prévoyants, assistent à une explosion, où des mannequins sont réduits en cendres et de pauvres baraques arrachées par le souffle (c’était surtout cet effet qui semblait le plus étudié on semblait pas du tout se soucier des radiations, même pas mal)

    Evidement cet univers à base de vieilles bandes d'archive vues dans le générique, de vieilles télés NB, de Chevrolets gigantesques, de maisons en bois qui grince, de stations service au bout de la route est le résumé parfait des années 50 (qui vont s'étendre jusqu'en novembre 63 et la partie de chasse ratée de JFK à Dallas) triomphantes, de la propérité et de la joie de vivre (entre blancs).

    Sauf que là tout est en ruines. Les seuls habitants sont soient défigurés et débiles mentaux donc différents (les méchants), soit en sang, prêts à tout pour se venger (les gentils blancs) qui ont laisser tombé en chemin leur éducation, leurs idées modérées (le héros est décrit comme démocrate) pour se défendre ou se venger.

    Bref l'antithèse parfaite de cette Amérique fantasmée par nous autres européens, qui n'a plus cours aujourd'hui et qui ressemble plutôt à un pays qui vit encore dans ses illusions, se livrant parfois à ses pires instincts pour régler ses comptes avec ses ennemis loin de toute loi ou régle (cf les drapeaux US plantés dans les cadavres des méchants).

    Je ne sais pas si tout cela était voulu au départ mais, en ces temps post 11 septembre, ces scènes prennent une drôle de saveur et donnent au film un arrière plan étonnant, surtout dans ce genre du survival-movie (oui je parle anglais sans accent) qui pense surtout à tailler, charcuter, découper, arracher, énucler, taillader, débiter, tronçonner, racler et autres verbes du premier groupe.

     

    UMP : mercredi sort "a scanner darkly" film que j'attends depuis des lustres, vais je être (un peu) déçu ??

  • Sciuridés et progiciel (partie 2)

      

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     (on ne change pas un site qui gagne, mais là faut trouver ce que c'est les gens j'attends vos propositions et non ce n'est pas une reproduction de la caravane du Dakar en bonbons Haribo)

     

     

    Vroum vroum, il est 9 heures je pénètre dans le parc de Parilly, mon diesel de 1992 plus très aux normes terrasse toute vie en surface, pour les quelques chenilles processionnaires qui font encore les malines le jardinier du cru se charge de leur pulvériser un bon vieux produit chimique des familles.

    9 H 00 - 10 h 00 : dans le vif du sujet nous sommes, RAS

    10 h 10 : mes comparses étant à la traîne je traîne sur le ............ net (facile) et j'apprends que David Lynch a commis un nouveau film Inland Empire qui dure 3 heures et qui semble plutôt confus (ah bon ???).

    10 h 24 : pause, dehors c'est un ciel gris bas et gris qui nous attend, il fait froid. Quelques très jeunes mamans poussent des landaus dans le parc, le vent ramène des éclats de voix d'une fin de récré d'une école voisine. On est bien en septembre, le mois des regrets, des promesses oubliées, des souvenirs hativement rangés dans un tiroir pour vite laisser la place au sérieux de la rentrée, à l'obligation de redevenir responsable dans son coin. La belle affaire ...

    10 H 50 : Dieu que mes camarades ont des choses à dire sur leur travail, les rapports hiérarchiques, les potins de plafond (c'est les même que ceux de couloir mais au plafond), comme si au travail on voulait rester dans un périmètre connu, ne pas aller trop loin et donc parler de la seule matière commune : le travail (et les gamins aussi quand même, tout le monde en a, vous en avez (sauf Nounouille donc), j'en ai, le bonheur intégral, le sujet de conversation rouleau compresseur parfait).

    11 H 33 : l'extermination méthodique des chenilles a recommencé dans le parc, le tracteur traque leur traffic qui se trame dans les arbres et cherche à effacer leur trace sans trop de tact (donnez moi une béquille je vous remplace le Grand Corps Malade)

    12 H 01 : Désoeuvré je navigue sur le blog de You Machin des Alpes, le monsieur (enfin je pense) adore la montagne et les trekking lointains (le dernier dans le Larzac), le moyen âge et ses hommes en armure (je préfère les gladiateurs nus..) et surtout dans ses liens (regardez à droite) on trouve ça. Je vais donc pouvoir encore plus casser les pieds à ce qui me reste d'amis en citant à tue tête des passages inoubliaux tels que la scène 5 ou la scène 13. C'est dommage je ne peux pas partager mon enthousiasme d'avoir trouvé ça à mes coreligionnaires, de l'incompréhension se lirait dans leurs yeux.

    12 H 30 - 13 H 30 : comme je suis fan des femmes blanches aisées et un  peu avancées dans l'âge (les" fameuses s..... de 40 ans qui bouffent des yaourths" selon un de mes amis), je retourne aux Galeries Lafayette pour m'acheter ma drogue triangulaire. Il fait froid dans le parc alors j'écoute du brutal, du grind-core (Brutal Truth). C'est rigolo le chanteur à l'air de débarquer de l'âge des cavernes et ses camarades pas très dégrossis s'excitent comme des malades sur leurs instruments respectifs sans que l'on puisse distinguer très bien l'ensemble, les notes, ni d'ailleurs grand chose en fait.

    14 H 48 : un téléphone vibre, ça me rappelle "Chouchou" et le seul gag potable du film. Le soleil joue le tout pour le tout et tente une percée pas très convaincante, il repart rapidement un peu honteux.

    15 H 07 : les esprits se relachent, ça rigole à qui Miou Miou (rhâââ  jamais faite celle là), la fin est proche.

    15 H 40 : on nous distribue les traditionnelles fiches d'évaluation de la formation pour savoir si on est un peu, beaucoup ou pas trop satisfait. Le soleil repointe le bout de son museau, encouragés les gamins sortent et commencent à envahir le parc. Le soleil en confiance décide de rester. Il est l'heure de partir et de leur laisser la place.

     

    UMP : je ne suis pas le seul dans ce cas de figure me semble t il à subir certains évènements.....